Helsingör - château d'Hamlet

A partir de 10 ans.

• Théâtre immersif

Helsingør – château d’Hamlet est une adaptation en théâtre immersif de la pièce de Shakespeare.

Pour comprendre le principe du théâtre immersif, il faut imaginer un espace de jeu où le « hors-scène » n’existe pas. Le public peut aller où il le désire. Il est libre d’évoluer au cœur de l’action – et d’y perdre ses repères…

Les scènes de Hamlet sont agencées afin de présenter toutes les trames narratives entremêlées et concomitantes. L'intrigue, qui s’étend dans le texte original sur plusieurs mois, est ici vécue en « temps réel » : l’action débute à la nuit tombée pour ne plus s’arrêter avant la fin. Plusieurs intrigues se jouent en simultané et s’entrecroisent dans une narration en arborescence. C’est la version vivante et expérientielle du « livre dont vous êtes le héros ».

Ici, les parcours se déploient en temps réel dans un espace à six dimensions : une salle du trône, trois chambres, une chapelle, et un parc. Les intrigues se jouent en simultané et s’entrecroisent dans une narration en arborescence. Ainsi, cette pièce grandiose se révèle une expérience insolite de la folie et de la peur, aux multiples points de vue, qui entraîne chaque spectateur dans une tragédie esthétique et métaphysique.

Par A2R Compagnie. Distribution en alternance (10 comédiens sur scène).

• A noter avant de venir

Les portes du château ferment 10 minutes avant le début de la représentation. Aucun retardataire ne sera admis dans l’enceinte. Veuillez vous équiper de chaussures confortables et vous munir de sacs légers pour la déambulation. Les téléphones portables seront consignés pendant toute la durée du spectacle.

• La presse

« On a le sentiment d'être vraiment dans le château d'Elsener. (...) Tout ici est pensé pour l'accueil, le partage et la joie. » Armelle Héliot, Le Figaro

« Hamlet, admirablement joué par Gaël Giraudeau, surgit enfin. Ophélie, jouée par la magistrale Marjorie Dubus, se maquille dans sa chambrette. Sans indication, les " spectacteurs " (...) évoluent au coeur de l'action. (...) [une] expérience envoûtante. » M.T., Le Parisien

« Car les comédiens sont tout le temps en jeu, et déambulent le plus naturellement du monde d’un espace à l’autre, entre des spectateurs qui deviennent alors des sortes de voyeurs errants. Si l’on est bien obligé de se priver d’une partie du texte en effectuant nos propres choix de parcours, on parvient tout de même à se saisir du sel de la chose. » Louise Pierga, Les 5 pièces

« C’est cette vie-là, ce mouvement qui existe mais qu’on ne voit pas forcément lors d’une représentation classique, que le metteur en scène propose de nous montrer. Et c’est très réussi. (...) Car oui, vous l’avez compris, vous n’assisterez pas à tout le spectacle, vous n’aurez en réalité qu’un point de vue particulier, différent selon chaque spectateur. Ce point de vue, c’est vous qui le construisez selon vos priorités. » Mordue de théâtre

• L'histoire

Hamlet apprend par le spectre de son père, roi du Danemark, que ce dernier a été assassiné par son propre frère, Claudius. Dans le même temps Claudius, nouvellement couronné, organise un bal au château pour célébrer son mariage avec Gertrude, la mère de Hamlet.

Hamlet décide de se venger - mais il doute cependant de la véracité des propos du spectre. Simulant la folie, il profite de la venue de comédiens pour organiser Le Meurtre de Gonzague : pièce semblable à l’assassinat de son père, devant le nouveau roi et sa cour, afin que Claudius se démasque.

Pendant ce temps, Ophélie, la bien-aimée d’Hamlet, se voit reprocher par son père Polonius et son frère Laërte son amour pour le prince du Danemark. Ce dernier tente de l’éloigner pour la préserver. Mais après la représentation théâtrale, Ophélie est chargée par le roi de revéler la cause véritable de la folie d’Hamlet. Le roi et Polonius espionnent leur rencontre : Hamlet l’assassine, pensant toucher Claudius. Ophélie devient folle de douleur, tandis que Laërte cherche à venger son père. Claudius saisit alors cette opportunité pour tendre un piège à Hamlet : un duel contre Laërte devant tout le royaume…