Spectacle en français et espagnol surtitré.
Ces oeuvres de l’entre-deux-guerres témoignent du « cosmopolitisme enraciné » de deux explorateurs de formules théâtrales, alternatives à la scène lyrique.
Bloqué en Suisse pendant la Première Guerre mondiale, Stravinsky se rappela d’un conte russe pour écrire avec Ramuz, écrivain de l’authenticité, un spectacle destiné aux lieux dénués d’opéra. Le modeste soldat, confronté à des questions existentielles trop lourdes, doit recourir au diable. L’oeuvre témoigne des influences et des curiosités d’un compositeur ouvert au monde.
Issu d’un modeste ballet gitan, El amor brujo devint une oeuvre de concert puis un ballet. Inspiré du folklore d’Andalousie, il campe une gitane qui, séparée de son amoureux par le retour d’un amant mort, s’unit à lui par la sorcellerie. Manuel de Falla transpose le flamenco dans l’ordre symphonique qu’il ouvre au théâtre et à la chanson.
Histoire du soldat d'Igor Stravinsky. Texte de Charles-Ferdinand Ramuz. Créé le 28 septembre 1918 à Lausanne.
El amor brujo de Manuel De Falla. Suite de ballet avec chant. Argument de Gregorio Martinez Sierra. Créé au Trianon-Lyrique le 22 mai 1925.
Avec les danseurs du Centre chorégraphique national de Grenoble.
Avec l'orchestre Les Musiciens du Louvre Grenoble. Direction musicale : Marc Minkowski.
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu