« C'est pourquoi il faut réfléchir différemment. »
Dans une petite ville portuaire, Notre Élue, maire actuelle, s’impose en figure exemplaire de probité. Icône rêvée d’un pouvoir qu’on oserait dire pur. Notre Élue est irréprochable, modèle absolu. Mais l’opposant, rétamé trois ans plus tôt, guette les élections. Il cherche par quelle faille déstabiliser Notre Élue. Il débusque pour finir le « truc franchement dégueulasse » qui changera la donne. Et le peuple fera son choix.
Prix Goncourt pour Trois femmes puissantes, prix Fémina pour Rosie Carpe, entrée au répertoire de la Comédie-Française avec Papa doit manger, Marie NDiaye compose une fable politique, un conte poétique, drôle et cruel, baigné d’un acide à l’élégance rare. Actuel directeur du Quai, Centre dramatique national d’Angers, Frédéric Bélier-Garcia a dirigé au Rond-Point des pièces de Mayenburg, Schimmelpfennig, Fosse, Levin ou Oster. Il a notamment co-scénarisé des films de Nicole Garcia et signé plusieurs mises en scène à la Comédie-Française. Il porte à la scène en 2002 la première pièce de Marie NDiaye, Hilda, grand prix du Syndicat de la Critique.
Quinze ans plus tard, avec Isabelle Carré et Patrick Chesnais, Honneur à Notre Élue se déploie en mode d’emploi des dysfonctionnements de la démocratie. La pièce plonge avec un humour féroce dans les rouages du pouvoir : ses aspirations, le maintien de son ordre et sa déchéance.
« Dans un style admirable, elle creuse le sillon de ce qui est enfoui, comme elle le fait depuis ses débuts dans son œuvre romanesque et théâtrale : la dangerosité des familles, la suspicion du secret, la honte et la culpabilité souterraines. Toutes choses qui peuvent expliquer – et c’est l’un des aspects les plus passionnants de la pièce –, comment un candidat acharné à vaincre, en apparence, est attiré au fond de lui par la défaite, qui le libérera. » Brigitte Salino, Le Monde, 6 février 2017
« Isabelle Carré incarne avec une belle conviction cette élue qui trace son sillon, sans faillir. La mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia met en lumière les nuances du texte de Marie NDiaye. Marie NDiaye signe une grande pièce sociale et politique. » Stéphane Capron, sceneweb, 7 février 2017
Nous connaissons ces personnages ; élus, candidats, vainqueurs, vaincus, opposants, conseillers, fidèles et traîtres, ils sont la dramaturgie familière de notre scène démocratique. Nous les connaissons dans leurs chutes et relèvements, confrontations et corruptions au monde, accusations et dénégations.
La pièce donne langue au souffle sourd et puissant qui meut ces êtres. Elle explore ces créatures familières, comme on effectuerait une scintigraphie de la trame de notre vie politique en leur administrant à chacun comme traceur une dose d’obstination, d’innocence, de résolution, de culpabilité, d’amour propre ; et on suit l’irradiation de ce toxique dans la ponctualité d’une campagne électorale et de son scénario frémissant. Mais qu’advient-il quand, si quelqu’un arrête ce jeu, se soustrait aux règles du combat ?
Ici, la résolution obscure et secrète, un choix mystérieux de l’Élue, va à la fois emporter et capter le récit. Elle est ce point obscur où s’accomplit la transmutation mystérieuse du fait divers républicain en fiction sacrée ou conte cruel. En cela, notre Élue ressemble à ces personnages de Kleist (La Petite Catherine, Michael Kohlhaas) qui, par leur étrange obstination, irrationnelle et mutique, donnent soudain un nouvel éclat à nos comportements, à notre monde, toujours si sûr de sa rationalité raisonneuse, qui se délite soudain devant cette « folle » intransigeance.
Frédéric Bélier-Garcia
L’innocence ultérieure
« N’avoir jamais répondu à une attaque, ni accepter le combat avec son insulteur, avoir toujours opposé à la calomnie un méprisant et insouciant silence, cela représente une force presque surnaturelle ; celui qui n’a jamais cédé à la tentation de la polémique vengeresse et de la lettre facile, refusant ainsi de se mettre aumême niveau que ses ennemis, celui-là pourra se dire : je ne suis pas entré dans le jeu des batraciens... Cette armure, c’est le fort blindage de l’innocence ! Rendez-nous purs, indifférents et limpides ; faites-nous invulnérables à la mauvaise volonté et à la mauvaise foi. Le diable n’était fort que de notre faiblesse, qu’il soit donc faible de notre force. » L’innocence et la méchanceté, Vladimir Jankélévitch
La calomnie
« L’espace public est désormais réglé par la loi de la calomnie. Pour survivre dans la turbulence permanente, il faut calomnier avant que les autres ne vous calomnient... et l’inondation de l’espace par des scandales artificiels démontre que le ver est dans le fruit, que quelque chose ne fonctionne plus dans le concept d’espace public citoyen qui n’a de sens que si c’est un théâtre où chacun s’exprime sans arrière-pensées. (Or) ce régime du combat des arguments explicites est ce qui qualifie la démocratie » Peter Sloterdijk
Entre Notre Élue.
Notre Élue : Excusez-moi, il ne fallait pas m’attendre, il est bien tard.
La vieille : Comment as-tu pu dire à ton mari que nous étions morts ? Quelle femme es-tu donc ?
Notre Élue (au mari) : Je ne t’ai jamais menti. Tout ce que je t’ai dit était vrai à l’instant où je te l’ai dit.
Le mari : Mais qu’est-ce qu’il faut que je comprenne, alors ? Et ces deux-là, pourquoi les recevoir chez nous, avec leur affreux langage, leur méchanceté, leur... leur...
Notre Élue (douloureuse) : Je dois le faire. Je te demande d’essayer de me pardonner. (Aux vieux) Tout va bien ? Vous êtes à l’aise ? Vous devez avoir faim, il ne fallait pas m’attendre. J’ai eu tant à faire aujourd’hui. Je peux vous apporter un verre de vin ? Ce que certains n’ont pas eu, d’autres en profitent à leur place et ainsi tout est bien et les petites âmes sont apaisées, n’est-ce pas, celles qui ont enduré en silence. Je peux vous apporter des amandes salées ?
Le mari : Qu’est-ce qu’il faut que je comprenne ?
Notre Élue : Ne rien comprendre, tout pardonner.
***
Bureau de Notre Élue. Keller est devant elle. Notre Élue s’adresse à lui sans le regarder.
Notre Élue : Non content de m’avoir trompée, tu cherches maintenant à me faire croire que tu t’es toujours comporté honnêtement envers moi et tu mélanges ainsi habilement les sentiments et tout le reste, qui n’y a aucune part, et tu voudrais refuser de me croire quand j’affirme ignorer que la holding de ta belle-famille est celle qui a acheté les terrains du port, ignorer que ta belle-famille s’était même constituée en holding, alors que ta stratégie reposait précisément sur ce fait, que tu connaissais fort bien, mon ignorance des affaires de ta belle-famille.
Keller : La majorité du conseil a voté pour les rendre constructibles, ces terrains. Personne n’était dans le coup. Où est le problème ?
Notre Élue : C’est une chose que tu aies trompé ton monde, c’en est une autre que je me sois laissé tromper. Je ne peux me le pardonner. Personne ne doit pouvoir m’abuser, pas même mes amis. J’ai manqué de vigilance, endormie par l’affection que j’avais pour toi alors que je m’étais promis de ne jamais me méfier de quiconque autant que de ceux que j’aime. Et voilà que, intraitable envers l’amour (chaque jour je m’oblige à douter de mes enfants, de mon époux !) je me suis laissée prendre à l’amitié dont je n’ai pas contrôlé toutes les paroles, soulevé tous les masques.
Keller : Me persuader de démissionner du conseil municipal, me chasser de ton existence, oublier que nous étions amis.
Notre Élue : Oui.
Keller : Après toutes ces années, tu en serais capable ?
Notre Élue : Oui. Seulement je ne le ferai pas et cela n’a rien à voir avec notre vieille amitié. C’est simplement qu’il me semble que je n’ai pas été à la hauteur de mon devoir. Je ne veux pas avoir l’impression que j’essaye de rattraper mon erreur en te congédiant ni que je fais en sorte de me venger de toi. Tu mérites, oui, d’être puni mais pas par moi. Alors, Keller, restons-en là.
Vous avez monté Hilda, la première pièce de Marie NDiaye, comment, pour vous, son écriture a-t-elle évolué ? Jusqu’à Honneur à Notre Élue ?
Pour la suivre depuis toujours, après avoir mis en scène Hilda, puis La Règle, puis produit une pièce écrite avec Jean-Yves Cendrey Toute vérité, j’ai l’impression qu’elle avance des propositions à chaque fois radicalement différentes, sous l’étincelante singularité et somptuosité de son style unique. Ici la pièce est très anarchique, les scènes ne relèvent pas du même style, les personnages ne parlent pas la même langue, et pourraient même appartenir à des genres théâtraux différents. Certains fouillent leurs sentiments, d’autres sont des porteurs d’invectives grossières. L’envoûtement et la fascination dans Hilda procédaient d’un principe d’étouffement par le discours, ici au contraire c’est la raréfaction d’une évidence qui crée l’énigme et le mystère.
Mais c’est toujours une langue qui creuse les mouvements sensitifs, psychiques, l’humain dans ses contradictions les plus intimes, dans ses appétits les plus caverneux, qui capte les maladies infectieuses de l’âme. Avec elle, la politique devient ce qu’elle est, une dramaturgie des chutes et relèvements individuels et collectifs. Un homme faute, est chassé, et trahit ; une autre accepte de commettre ce qui le fait gagner mais l’anéantit ; une femme accepte une faute qu’elle n’a pas commise. La plus grande force se transmue en vulnérabilité extrême. Dans cette pièce, l’auteur laisse percevoir les mouvements tectoniques humains à l’œuvre sous les lustres et cotillons des festivités électorales.
De quel bord est cette élue ? S’agit-il d’une question de bords ?
C’est une élue de bord de mer. Son identité politique se résume à son discernement et son intégrité. Elle peut être de tout bord, comme d’aucun. La pièce nous raconte une campagne électorale lors d’une joute municipale dans une ville moyenne, dans son humeur, elle me fait penser tout autant au cinéma de Robert Altman – à Nashville ou au Mariage par exemple – qu’à une nouvelle de Poe. C’est troublant jusqu’au rire, vertigineux jusqu’au burlesque, captivant. Cette cité portuaire est à la lisière entre le réalisme et le fantastique, les êtres qui la peuplent frayent entre le réalisme de leur fonction et la fantaisie de leur comportement. Il y a une puissance de hantise et de grotesque fantastique enserrée dans le décorum captieux d’un fait divers républicain. L’Élue, L’Opposant, la traîtresse, le coupable, le vieux, la vieille, les enfants, les maris, sont de l’humanité drue devenue symbole.
S’agit-il d’un conte philosophique ?
Je pense que ça tiendrait plus d’un conte cruel et drolatique, comme en écrivaient Théophile Gautier ou Maupassant, que d’un conte philosophique à la Voltaire. Même si, comme lui, il réfléchit ou rêve le problème de l’existence du mal dans notre monde. Ce n’est pas un conte, mais une tragi-comédie chorale, contemporaine, fantastique ou loufoque sur le monde tel qu’il va. Ici, le mal est là parce que le bien est insupportable, et notre besoin de culpabilité empêche toute tranquillisation du monde, de l’affaire publique comme de nos destins personnels. La pièce présente, dans un récit rêveur, à la fois extravagant et quotidien, le champ des forces sourdes, magnétiques, souterraines, qui affolent et naufragent continuellement nos constructions raisonnables ou républicaines du (dit) vivre ensemble.
La figure de « Notre Élue » est une figure non corrompue : en cela, s’agit-il d’un conte fantastique ? Imagine-t-on encore un politicien hors du champ de la corruption ?
Aujourd’hui tout le monde se glorifie de sa déception du politique. On se baptise « déçu » (et ça vaut du politique comme de la musique contemporaine ou du football) comme si cela vous grandissait de quelque façon. Et toutes les littératures journalistiques, humoristiques, dramatiques versent dans ce défouloir. Honneur à Notre Élue prend à rebours la formulation attendue du problème politique. On ne part pas du postulat de la corruption, de la désillusion, de la déconvenue, mais de ce qu’il y a d’insoutenable dans l’intégrité. Renverser le problème permet de voir ce qu’il y a de fondamentalement envoûtant dans la faute. Qu’est-ce qui s’assouvit de nous-même là-dedans ? Il y a quelque chose d’irrationnel dans la corruption, sinon personne ne risquerait sa carrière, son honneur, son bonheur, son nom, pour une piscine à jet ou un abonnement de taxi, sachant très bien qu’il finira par tomber. Interroger intelligemment le politique, c’est peut-être ça, questionner notre besoin de culpabilité. Se demander s’il n’y a pas quelque chose de bien plus insupportable que la « pourriture », et qui est cela même qui nous fait y succomber. Quelque chose de pire qu’être coupable, qui est de ne pas l’être.
Qui condamnez-vous ? L’opposant ? Le peuple ?
Le théâtre qui condamne m’ennuie. Ici, les personnages (politiques, familles, peuple) paraissent comme des îlots de solitudes enchâssés (bien ou mal) dans un horizon collectif de campagne municipale. C’est comme un flux de destins qui rappelle notre ordre, nos désordres, notre capharnaüm ordinaire. Les personnages sont pris dans ce qu’ils tissent, entre trahisons, délations, calomnies... Ce théâtre-là m’intéresse parce qu’il est en sollicitude pour nos craintes, angoisses. Une question, notre question, notre « que faire dans ce monde ? », court, toute la pièce, mais elle est suspendue, ne se pose jamais. Elle grandit nos interrogations plutôt que se rassurer en jugement ou verdict.
Comment imaginez-vous le plateau ? Le jeu ?
Il y a dans ce texte un foisonnement de propositions théâtrales très séduisant. On va du rituel public – la représentation d’une soirée électorale – en passant par les coulisses du pouvoir (de son désir comme de sa vergogne), jusqu’au plus intime du familial, du domestique. La ligne de base de la pièce oscille incessamment entre drôlerie et angoisse. Et là-dessus tous les personnages de la pièce (qui sont aussi toutes les figures de notre dramaturgie du politique) jouent leur partition virtuose : la traitresse, le fautif, l’incorruptible, les enfants, les militants, peut-être la fanfare, etc. Il est 20h un dimanche soir d’élections, on connaît ce théâtre. Tout le monde est là, à quelque distance de sa victoire, de sa défaite. C’est le décorum si familier du rituel républicain, mais rejoué à coeur découvert.
Isabelle Carré est-elle votre Élue ?
Isabelle Carré incarne. Elle porte en elle la plus grande force qui est aussi une vulnérabilité extrême. Elle a en elle l’adulte et l’enfant, elle est comme ces deux jumelles à elle toute seule. C’est ce qui m’a fasciné à chaque fois que j’ai travaillé avec elle. Isabelle transforme le texte en expérience. Toute réplique devient une aventure où le personnage peut triompher ou s’effondrer à sa sortie. L’aplomb devient solitude, l’assurance crainte, la ténacité fragilité. En cela elle est totalement, tendrement, tragiquement l’Élue.
Propos recuillis par Pierre Notte.
Nulle à tous points de vue: texte, mise en scène, interprétation...A oublier.
des personnages un peu trop linéaire, au point d'en perdre en crédibilité (et de faire farce plus que comédie dramatique)
Interminable. À la sortie en discutant avec quelques sepctateurs, AUCUN n'a été capable de me dire de quoi parle cette fausse pièce. En discutant avec quelques acteurs, apparement ils ne comprennent pas non plus de quoi il en retourne! C'est effarant de snobisme. Ça a du coûter un fric fou en plus. Je me suis rarement autant ennuyé au théâtre. L'écriture est non seulement "à-théâtrale", mais pleine de poncifs d'une naïveté et d'une moralisation assommante. Ça intéresse quand même certains qui ont dormi, mais qui trouvent "intéressant" le fait de s'ennuyer, car ça "donne à réfléchir". La branlette intellectuelle à encore de beaux jours devant elle pour le bourgeois qui a peut de passer pour un imbecile.
Nul Parti avant la fin
Pour 11 Notes
Nulle à tous points de vue: texte, mise en scène, interprétation...A oublier.
des personnages un peu trop linéaire, au point d'en perdre en crédibilité (et de faire farce plus que comédie dramatique)
Interminable. À la sortie en discutant avec quelques sepctateurs, AUCUN n'a été capable de me dire de quoi parle cette fausse pièce. En discutant avec quelques acteurs, apparement ils ne comprennent pas non plus de quoi il en retourne! C'est effarant de snobisme. Ça a du coûter un fric fou en plus. Je me suis rarement autant ennuyé au théâtre. L'écriture est non seulement "à-théâtrale", mais pleine de poncifs d'une naïveté et d'une moralisation assommante. Ça intéresse quand même certains qui ont dormi, mais qui trouvent "intéressant" le fait de s'ennuyer, car ça "donne à réfléchir". La branlette intellectuelle à encore de beaux jours devant elle pour le bourgeois qui a peut de passer pour un imbecile.
Nul Parti avant la fin
Nous étions 4 et avons trouvé le texte très ennuyeux. Nous n 'avons surement pas été les seuls car plusieurs personnes sont parties avant la fin. Ce n 'est pas du tout un texte pour une pièce de théatre: longues tirades lourdingues , jeu très apprêtté des acteurs , Isabelle Carré très guindée et manquant de naturel.Seul Patrick Chesnais fait ce qu'il peut pour sauver l 'ensemble.
très beau texte de Marie Ndiaye mais qui ne passe pas au théâtre,la mise en scène est lourde et brouillonne ,le jeu d'Isabelle Carré beaucoup trop apprêté seul Patrick Chesnais tente de sauver cette pièce par un jeu de qualité bref ... l'ensemble est maladroit et ennuyeux
Très bonne pièce de Marie Ndiaye, que je considère comme un grand auteur ; notamment le choix du superficiel, le corrompu vs la vertueuse, n'est qu'apparence ; en réalité, questionnement beaucoup plus profond sur la façon dont on peut assumer le pouvoir et l'obtenir. L'élue vertueuse et son adversaire corrompu, allégoriques et caricaturaux, nous emmènent plus loin qu'en apparence. Merci Mme Ndiaye. Quelques réserves sur la mise en scène et les décors : j'aurais préféré davantage de sobriété ; notamment la télé figurant l'écho médiatique aurait pu être supprimée sans grand dommage. C.L.
C'est rare de voir des spectateurs quitter en cours de spectacle..Pourtant, samedi soir, c'est arrivé, et ce n'est pas l'envie qui m'en a manqué ! (si j'avais été placé sur le côté...) PIèce bavarde, lourdingue.... Bref... ronronrpichhh
Malgré un texte qui n est pas facile à appréhender Magnifique interprétation de Patrick Chesnais
Nous avons trouvé cette pièce particulièrement faible sur tous les plans: - scénario nul qui ne tient pas la route - échanges répétitifs et creux - jeu des acteurs complètement artificiels - mise en scéne minimale et inintéressante La plus mauvaise pièce -et de loin- que nous ayons vue cette année. Heureusement que nous avons bien mangé dans le restaurant du théatre qui est très sympa. Meilleures salutations Alain Bamberger
La belle écriture de Marie Ndiaye nous entraîne dans les méandres de la politique. En cette période de campagne électorale, ce conte politique est savoureux. Isabelle Carré et Patrick Chesnais s'affrontent : élue irréprochable, opposant revanchard... retournements de vestes.... ça vous rappelle quelque chose ?
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris