L'adaptation théâtrale du livre de Delphine Horvilleur, Il n’y a pas de Ajar, par la comédienne Johanna Nizard est absolument remarquable. Un monologue burlesque qui déconstruit les thèmes de l’identité et de l’appartenance, totalement à contre-courant des discours ambiants où l’on n’a de cesse de trouver, fixer ou défendre son identité (filiation, religion, genre, etc.). Un spectacle philosophique brillant, drôle et formidablement stimulant ! Dès 12 ans.
Dès 15 ans.
Delphine Horvilleur est rabbin, conteuse et ancienne journaliste. Elle imagine ici l’histoire d’Abraham Ajar, juif, musulman et chrétien, fils fictif d’Émile Ajar, lui-même écrivain inventé par le vrai romancier Romain Gary. Partant du principe que nous sommes d’abord les enfants des livres que nous avons lus, Delphine Horvilleur nous invite à faire un pas vers l’étranger qui est en nous.
Ce n’est pas un spectacle sur l’identité, mais un monologue contre l’identité, via celle d’un personnage indéfinissable qui revendique sa non-existence : lui, le fils fictif d’une vraie mystification littéraire, vous propose de vous définir autrement.
L’autrice est conteuse et rabbin, elle manipule l’humour juif avec un raffinement rageur. Delphine Horvilleur, après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts (éditions Grasset), compose pour le théâtre le monologue éclaté du fils imaginaire de l’écrivain Romain Gary et d’Émile Ajar, lui-même double fictif du premier. Abraham Ajar, rejeton inventé de l’auteur de La Vie devant soi, alias Gary/Ajar, s’exprime depuis sa cave, son « trou juif ». Il se fait python ou souris blanche, maître ou esclave, femme ou homme, chrétien, juif ou musulman. Il se découvre à la fois lui-même et mille autres, miroir de théâtre planté face à nos inconscients. Johanna Nizard incarne cet enfant du siècle, être indéfinissable, qui désamorce les tensions identitaires, dans un monde et un temps qui les exacerbent toutes.
« L’humour est une affirmation de supériorité de l’homme sur ce qui lui arrive. » Romain Gary
« Un texte irrévérencieux, burlesque engagé. À travers un seul en scène brillant, la femme rabbin Delphine Horvilleur revisite l’oeuvre de Romain Gary. » Le Journal du Dimanche
« Un seul en scène exceptionnel et inoubliable. » Jean-Luc Porquet, Le Canard Enchaîné
« Johanna Nizard restitue brillamment dans Il n’y a pas de Ajar l’exploration entre essai et fiction de Delphine Horvilleur sur les ravages de l’obsession identitaire. » Transfuge
« Audacieuse, attentive, Delphine Horvilleur raconte, caracole et interroge. Elle bouscule les évidences et les certitudes, s’aventure au-delà de ce qu’on croit savoir. […] Un texte fort, une interprétation magistrale : inspirées par Romain Gary, Delphine Horvilleur et Johanna Nizard créent leur propre entourloupe littéraire, incisive et hilarante. Sous-titrée « Monologue contre l’identité », la pièce interroge passionnément. » La Terrasse
« Un spectacle original, puissant, drôle, qui nous fait réfléchir. » Pianopanier
« Un texte fort, une interprétation magistrale : inspirées par Romain Gary, Delphine Horvilleur et Johanna Nizard créent leur propre entourloupe littéraire, incisive et hilarante. » Agnès Santi, La Terrasse
« Véritable clown(e) cosmique, l'actrice déploie la pensée iconoclaste humaniste de l'écrivaine-rabbine avec une rare intensité. » Les Echos
Quel talent ! Un moment intelligent drôle. Des métamorphoses remarquables.
texte, mise en scene , et interprete remarquables
Un texte essentiel, profond, et plein d'humour, une interprétation magistrale, et une mise en scène qui nous plonge dans un vrai spectacle. Une pièce qui nous embarque dans tout ce que nous sommes, biologiquement et spirituellement
Un spectacle très fort, interprétation magistrale, mise en scène très originale. Mais c'est un peu trop dense. Il y avait de la matière pour deux pièces.
Pour 6 Notes
Quel talent ! Un moment intelligent drôle. Des métamorphoses remarquables.
texte, mise en scene , et interprete remarquables
Un texte essentiel, profond, et plein d'humour, une interprétation magistrale, et une mise en scène qui nous plonge dans un vrai spectacle. Une pièce qui nous embarque dans tout ce que nous sommes, biologiquement et spirituellement
Un spectacle très fort, interprétation magistrale, mise en scène très originale. Mais c'est un peu trop dense. Il y avait de la matière pour deux pièces.
Une mise en scène d'une belle profondeur avec une actrice d'une performance engagée exceptionnelle. Un texte entre douleur et humour restant dans les limites de l'appartenance
Un texte drôle et intelligent. Une performance d'acteur et tant de rebondissements. En ces temps moroses et inquiétants, un peu de raison sur nos existences fait le plus grand bien ....
1, place Charles Dullin 75018 Paris