Est-il possible de faire entendre sa parole quand on n’appartient pas à la norme ?
Avec un humour décalé, Instant T fait résonner des paroles reléguées aux marges en s'arrêtant sur la rencontre de trois personnes dans la salle d’attente d’un cabinet de psychiatre : Suzie est célibataire, enfin non pas tout à fait puisque depuis 2 ans elle vit avec son canari qui s’appelle François. Marc, lui, est arrivé en France, enfant, à la fin de la guerre du kosovo. Il vit sans électricité. Quant à Thomas, il vit avec sa nana. Toujours en galère de thune, il lutte pour garder une place dans la vie de son fils.
Le spectateur est témoin de cet instant.
Dès le pas de la porte franchi, ils s’affranchissent à leur manière, des normes de cet espace clos pour se créer un lieu singulier, qui leur appartient, dans lequel la parole vient et est entendue.
Des jeunes qui se donnent pourtant mais à l'excès.Des moments crédibles toutefois dans le jeu de chacun avec un petit penchant théâtral pour Suzy mais le meilleur ce fut François.Biscottes écrasées, thématiques allant des loyers impayés, de la solitude, de la guerre du kosovo,de la vie chère des gens qui souffrent,...la totale pendant une heure que c'est long.Ce n'est pas tant la thématique que le parti pris et sa scénographie qui font que l'on soit ou non touchés, émus...pour moi, ici, ce fut un décrochage
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Des jeunes qui se donnent pourtant mais à l'excès.Des moments crédibles toutefois dans le jeu de chacun avec un petit penchant théâtral pour Suzy mais le meilleur ce fut François.Biscottes écrasées, thématiques allant des loyers impayés, de la solitude, de la guerre du kosovo,de la vie chère des gens qui souffrent,...la totale pendant une heure que c'est long.Ce n'est pas tant la thématique que le parti pris et sa scénographie qui font que l'on soit ou non touchés, émus...pour moi, ici, ce fut un décrochage
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris