En langue française. Surtitrage en français et en anglais.
« Le calme reparaît, mais au fond de mon cœur, Hélas ! L’orage habite encore. » Iphigénie, Acte I
Pour honorer la prédiction d’un oracle, Iphigénie doit tuer tout étranger s’échouant sur les rivages de Tauride. Las, c’est son frère Oreste qui accoste, assassin de leur mère Clytemnestre, qu’il a tuée pour venger le meurtre de leur père Agamemnon : telle est la lignée maudite des Atrides qui répète la mort de génération en génération… Cette chaîne de crimes héréditaires passera-t-elle par Iphigénie ?
En 1779, Gluck composait avec Iphigénie en Tauride une musique qui semblait faire naître une émotion nouvelle – ni tout à fait théâtrale ni tout à fait lyrique – dans laquelle ses contemporains crurent voir la tragédie grecque enfin ressuscitée. Au réformateur de l’art lyrique répond un grand réformateur du théâtre.
En 2006, les spectateurs qui poussaient les portes du Palais Garnier étaient accueillis par les silhouettes immobiles des interprètes qui les attendaient sur scène, et semblaient leur tendre une forme de miroir dérangeant. Le Polonais Krzysztof Warlikowski signait sa première mise en scène pour l’Opéra de Paris avec cette « Iphigénie » bouleversante, où les personnages au crépuscule de leur existence n’en finissent pas d’être hantés par leur passé.
Musique : Christoph Willibald Gluck
Livret : Nicolas-François Guillard d’après Guymond de La Touche d’après Euripide
Direction musicale : Bertrand de Billy
Mise en scène : Krzysztof Warlikowski
Décors et costumes : Malgorzata Szczesniak
Lumières : Felice Ross
Vidéo : Denis Guéguin
Chorégraphie : Claude Bardouil
Dramaturgie : Miron Hakenbeck
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.