Je ne suis pas narcissique est un montage d’interviews d’actrices. Le monologue d’une femme envahie par les mots authentiques de stars qui s’expriment dans les magazines. À travers tout ce que véhiculent le cinéma, le théâtre et le glamour, y compris les clichés, cette femme s’adresse à nous.
Bord de plateau à l'issue de la représentation du 26 mai 2023.
Je ne suis pas narcissique est un montage d’interviews d’actrices. Le monologue d’une femme envahie par les mots authentiques de stars qui s’expriment dans les magazines. Tout y passe : le féminin, l’âge, le bonheur, l’amour, la chirurgie esthétique, le yoga… S’agit-il d’une comédienne qui répète un rôle ? D’une actrice en promotion qui se ré-invente selon l’interviewer ? Une Marilyn qui n’aurait pas accédé à la notoriété mais qui en aurait les comportements borderline ? À travers tout ce que véhiculent le cinéma, le théâtre et le glamour, y compris les clichés, cette femme s’adresse à nous.
On pense à Sunset Boulevard, à Mulholland Drive, à Dix pour cent : Je ne suis pas narcissique joue avec tout ce que déploient le cinéma, le théâtre et le glamour.
Après le journal d'Audrey Hepburn (une merveille de glamour, de classe et d'élégance) vu à l'espace Icare, comparer de ce seule en scène serait injuste. Il y a de bonnes idées de mise en scène mais l'artiste en fait un peu trop et cela brouille le message, au demeurant facile à comprendre mais question densité la paillette est bien mince. Du bon et du moins bon au Paradis (où j'ai pourtant vibré follement avec "Marée Haute, Merteuil, je m'appelle Bashir Lazar", des pépites véritables qui brillaient de mille feux). Chloé Mons se déhanche, se tortille avec conviction, pousse la chansonnette… Tout cela avec une exagération qui passe bien dans le contexte mais je n'aime pas le superficiel, le bling bling et tout ce qui constitue un vernis de piètre qualité ou seules les apparences font loi. Sans doute le sujet et son traitement n'ont pas provoqué chez moi les émotions que j'attendais, que j'espérais. La faute à pas de chance… Demain sera un autre jour.
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Après le journal d'Audrey Hepburn (une merveille de glamour, de classe et d'élégance) vu à l'espace Icare, comparer de ce seule en scène serait injuste. Il y a de bonnes idées de mise en scène mais l'artiste en fait un peu trop et cela brouille le message, au demeurant facile à comprendre mais question densité la paillette est bien mince. Du bon et du moins bon au Paradis (où j'ai pourtant vibré follement avec "Marée Haute, Merteuil, je m'appelle Bashir Lazar", des pépites véritables qui brillaient de mille feux). Chloé Mons se déhanche, se tortille avec conviction, pousse la chansonnette… Tout cela avec une exagération qui passe bien dans le contexte mais je n'aime pas le superficiel, le bling bling et tout ce qui constitue un vernis de piètre qualité ou seules les apparences font loi. Sans doute le sujet et son traitement n'ont pas provoqué chez moi les émotions que j'attendais, que j'espérais. La faute à pas de chance… Demain sera un autre jour.
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