Erreur n°1 : se rendre aux obsèques de sa grand-mère. Erreur n°2 : remettre à cette occasion les pieds chez sa mère. Erreur n°3 : parler à un vieux béguin datant du lycée. Pas de panique, Simon a de la ressource, il va s’en tirer.
Mais Rémi De Vos, l’auteur de la pièce, en a lui aussi, et à revendre… En quelques péripéties et gags bien noirs, il piège Simon entre ces femmes, l’enferme à l’intérieur d’un poker menteur où chaque mot a été trempé dans la nitroglycérine. Attention à ce qu’il va dire ! La moindre erreur et… boum ! Que c’est compliqué l’amour !
Pour donner vie à cette comédie burlesque et sentimentale, éric Vigner a réuni un trio infernal. Micha Lescot est Simon, un célibataire moderne. Catherine Jacob est Madeleine, la mante religieuse maternelle. Claude Perron est Anne, amoureuse platonique de province. C’est irrésistible de les voir se donner du courage pour être heureux. Il paraît qu’il en faut.
Le texte de la pièce est paru aux éditions Actes Sud - Papiers.
« Rémi De Vos écrit à partir de sa vie et de celle des autres. Je le vois comme un Feydeau du XXIe siècle : le rire est un exutoire à la folie, il rit pour se sauver. La pièce a une dimension diabolique, mi-complot, mi-boulevard : on rentre dans un intérieur, on est positionné en tant que voyeur. L’intrigue serait trop ténue si on ratait l’horreur implicite. Le rire vient de là.
Simon remet un pied dans la maison maternelle, il ne s’en sortira pas. Il est rattrapé par la toute-puissance des femmes. Il appelle de temps en temps à son bureau pour appeler au secours, mais il est pris physiquement à l’intérieur de cette lignée de femmes. Je pense au Lauréat de Mike Nichols, où un jeune homme a pris pour maîtresses la mère et la fille. Simon retourne à l’origine, à la matrice. S’il veut s’en sortir, il lui faut vite inventer une histoire… et l’histoire qu’il invente, c’est justement l’histoire à laquelle il veut échapper ! C’est ça qui fait rire. Comme chez Pinter, on n’a que l’écume de l’histoire. Il faut reconstruire la base de l’iceberg. »
« Toute concession s’accompagne d’un amoindrissement intérieur dont on n’est pas conscient sur le coup. » Cioran
« Un homme qui prend le métro après 40 ans est un homme qui a raté sa vie. » Dalí
Vu cette piece , sans interrêt et ennuyeuse à un point que l'on imagine pas !! . Histoire sans queue ni tête et aucunement illarante . Surtout ne perdez pas votre temps comme moi , heureusement que cela ne dure que 1h10
J'avais oublié: Si je lis bien, c'est classé "Comédie et boulevard"..... Je n'ai pas souvenir d'avoir entendu beaucoup de rires, pour ainsi dire, aucun ! A éviter à tout prix ! (et qu'on arrête une bonne fois pour toutes ces présentations de complaisance à la télé où tout est sublime et "à voir absolument".).
Tout à fait d'accord: je me suis bien ennuyé; les acteurs ne parlaient pas assez fort et étaient difficiles à comprendre; catherine jacob ne se donnait pas grand mal, et il ne reste pas grand'chose de cette heure et demie bien pénible.
Je partage ce point de vue. Trop intellectualiser une mise en scène nuit à sa lecture et dessert le texte. Je me suis beaucoup ennuyé...
Vu cette piece , sans interrêt et ennuyeuse à un point que l'on imagine pas !! . Histoire sans queue ni tête et aucunement illarante . Surtout ne perdez pas votre temps comme moi , heureusement que cela ne dure que 1h10
J'avais oublié: Si je lis bien, c'est classé "Comédie et boulevard"..... Je n'ai pas souvenir d'avoir entendu beaucoup de rires, pour ainsi dire, aucun ! A éviter à tout prix ! (et qu'on arrête une bonne fois pour toutes ces présentations de complaisance à la télé où tout est sublime et "à voir absolument".).
Tout à fait d'accord: je me suis bien ennuyé; les acteurs ne parlaient pas assez fort et étaient difficiles à comprendre; catherine jacob ne se donnait pas grand mal, et il ne reste pas grand'chose de cette heure et demie bien pénible.
Je partage ce point de vue. Trop intellectualiser une mise en scène nuit à sa lecture et dessert le texte. Je me suis beaucoup ennuyé...
Très bon travail d'auteur, texte excellent. Mise en scène trop intellectuelle qui dessert ce petit bijou de texte. Le succès est souvent dans la simplicité, c'est bel et bien perdu pour la mise en scène, quel dommage ! Catherine Jacob est excellente, elle vaut à elle seule ce petit détour
A voir absolument, un petit bijou de mise en scène magnifiquement bien interprété. élégance, raffinement, décalage, humour. On pense à La Party de Blake Edwards dans une scènographie qui se déploie comme un panoramique de cinéma, mais aussi à jame's bond ou Hitckock. C'est drôle, c'est intelligent et ça fait un bien fou. Merci du fond du coeur
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