Jean Cocteau vu d'ailleurs. La reine reçoit la visite d'un jeune poète anarchiste venu pour la tuer. L'assassin s'avère être le sosie du défunt roi, autrefois aimé.
La reine vit dans le souvenir de son époux, victime d’un attentat le matin de leurs noces. Depuis ce jour, elle demeure enfermée dans un de ses châteaux. Un soir apparaît Stanislas, un jeune poète anarchiste qui fait irruption dans sa chambre pour la tuer. Mirage ou magie, il se révèle être le sosie du roi tant aimé. Fascinés l'un par l'autre, ces deux êtres, que tout semble séparer, se rejoignent par une pensée commune. Stanislas redonne force et courage à la reine pour reprendre en main le royaume laissé après la mort de son époux. L'un et l’autre trahissent leurs causes respectives : elle, la reine, devient anarchiste ; lui, l’anarchiste, devient monarchiste. Mais la Cour, sous l'impulsion de l'archiduchesse et du comte de Foehn, avec ses manœuvres secrètes et ses complots, referme son étau sur le couple.
Quelque part en Asie, cet aigle à 2 têtes, pièce peu vue de Cocteau, est réussie à plus d'un titre. Le texte dense est délivré efficacement par des comédiens investis. Mention spéciale à Huifang Liu dans le rôle puissant de cette reine habitée et à Bounsy Luang Phinith dans le très charismatique Comte de Foehn. Les dessins oniriques, les costumes et les sons utilisés sont autant de détails apportés à cette mise en scène sobre et précise, qui en décuple la dimension dramatique. A voir !
Un aigle à deux têtes en Asie interprété avec originalité et talent. Les actrices et acteurs sont beaux et habités. La reine, surtout, rehausse le texte de Cocteau d'un léger accent chinois qui ajoute à sa prestance un charme exotique qui la rend encore plus envoûtante. La sobriété efficace de la mise en scène concentre l'intensité dramatique. Bref, une belle interprétation qu'il faut aller voir et soutenir.
Pour 2 Notes
Quelque part en Asie, cet aigle à 2 têtes, pièce peu vue de Cocteau, est réussie à plus d'un titre. Le texte dense est délivré efficacement par des comédiens investis. Mention spéciale à Huifang Liu dans le rôle puissant de cette reine habitée et à Bounsy Luang Phinith dans le très charismatique Comte de Foehn. Les dessins oniriques, les costumes et les sons utilisés sont autant de détails apportés à cette mise en scène sobre et précise, qui en décuple la dimension dramatique. A voir !
Un aigle à deux têtes en Asie interprété avec originalité et talent. Les actrices et acteurs sont beaux et habités. La reine, surtout, rehausse le texte de Cocteau d'un léger accent chinois qui ajoute à sa prestance un charme exotique qui la rend encore plus envoûtante. La sobriété efficace de la mise en scène concentre l'intensité dramatique. Bref, une belle interprétation qu'il faut aller voir et soutenir.
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