Un homme assis sur son or confond l'argent et le bonheur. Il est drôle sans le vouloir, méchant sans le savoir. C'est le rire qui va dire si l'argent fait le bonheur. Un rire qui n'est pas gratuit et qui venant d'un autre siècle rebondit sur le nôtre.
Harpagon, l'avare, organise pour ses enfants Cléante et Elise des mariages d'intérêt. Il se réserve, quant à lui, d'épouser la jeune et charmante Marianne. Mais Cléante qui est amoureux de la jeune fille, et Elise, qui s'est fiancée en secret avec Valère, le faux intendant de la maison, refusent d'obéir à leur père. Le trésor de l'avare, volé puis rendu à son propriètaire, permettra d'exercer un chantage grâce auquel l'amour sera vainqueur.
Extraits de presse
"C'est avec un sourire de contement immédiat que l'on retrouve d'une pièce à l'autre la troupe des fidèles comédiens de Colette Roumanoff... Ce qui plaît dans les mises en scène de Colette Rouamnoff c'est l'harmonie que le spectateur perçoit entre les comédiens révélés par la directeion d'acteurs. Ils sont sur scène heureux de jouer toujours devant un public qui en redemande"
France Culture. Véronique Hotte
Note de mise en scène
Dans cette mise en scène de l'Avare nous avons confronté le texte à ce que nous savons de l'avarice d'aujourd'hui. Qui est avare, maintenant que l'argent est sous forme de carte de crédit et non plus d'écus d'or? Il apparaît que l'avare a peur de l'éphémère. Il porte un diamant au doigt, parce que c'est une valeur durable, mais il ne veut rien dépenser pour un diner qui ne va durer qu'un soir. Pourtant il voudrait bien impressionner ses convives. Il cherche donc à faire "bonne chère avec peu d'argent". Tout au long de la pièce, Molière nous mène par la main pour nous montrer toutes les contradictions où s'enferme son héros. On peut en rire franchement, en espèrant que le rire chasse la peur du lendemain.
10, rue Pierre Fontaine 75009 Paris