Textes en français, chansons en allemand surtitrées.
Bienvenus dans les bas-fonds de Londres. Ici règnent voleurs, assassins, flics compromis, exploiteurs de tout poil, méchantes femmes et prostituées malhonnêtes !
L’Opéra de quat’sous, écrit en 1928 par Brecht à partir de L’Opéra des gueux de John Gay, est un portrait brutal de l’humanité moderne. Il mêle drame, cabaret sensuel et burlesque dans une énergie de crépuscule du monde. La lucidité dévastatrice qu’exprime Brecht est portée par la musique de Weill et par des chansons comme des coups au plexus. Brecht et Weill nous plongent dans la fange pour que nous nous ébrouions, prenions de la distance, regagnions en humanité.
Londres, dans les années 1900. Un bonimenteur nous raconte l'incroyable histoire de Mackie le Surineur, le roi des bandits de la ville. Celui-ci séduit et épouse Polly Peachum, la fille du roi des mendiants. Furieux, le père de la mariée lance ses hordes de miséreux à ses trousses dans les rues de la ville en liesse à l'occasion du couronnement de la Reine. S’en suit une course contre la montre où Mackie doit composer avec des anciennes maîtresses, des gardiens de prison corrompus, des shérifs tour à tour amis ou ennemis…
Pour Jean Lacornerie, ce chef-d’œuvre est la source du théâtre musical du XXe siècle. On y respire un parfum unique d’ironie et de nostalgie, de désespoir et de légèreté que seul le mélange de la musique et du théâtre peut provoquer.
La construction des marionnettes est confiée à Émilie Valantin, grande figure française de la discipline, tandis que la musique aux accents jazz sera dirigée depuis sa trompette par Jean-Robert Lay, compagnon de route de Didier Lockwood.
22, rue Paul Vaillant-Couturier 92140 Clamart
Voiture : périphérique sortir Porte de Châtillon puis Départementale 306 suivre le fléchage Clamart et Centre Culturel Jean Arp.