L'affaire de la rue de Lourcine

du 21 juin au 29 juillet 2007
1 heure

L'affaire de la rue de Lourcine

Dans un humour grinçant et un rythme endiablé, Labiche nous dévoile comment un honnête rentier et son comparse se transforment en meurtriers dangereux et sans scrupule. Un spectacle détonnant, original et exaltant !

Une pièce de théâtre à succès
Résumé de la pièce
Une nouvelle création de l’Affaire la rue de Lourcine
Ici et Maintenant, une compagnie tournée vers le théâtre et la musique

  • Une pièce de théâtre à succès

Dans un humour grinçant et un rythme endiablé, Labiche nous dévoile comment un honnête rentier et son comparse se transforment en meurtriers dangereux et sans scrupule.

Pour cette pièce, les couplets écrits par Labiche et trop souvent coupés ont été recomposés. A travers des chansons originales d’Augustin d’Assignies, les personnages se laissent aller à leurs émotions les plus secrètes et révèlent au public leurs aspects les plus inattendus.

En face de nos deux criminels pathétiques, le domestique digne de Nosferatu, le cousin benêt et l’épouse nymphomane peuplent ce Labiche détonnant, original et exaltant !

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  • Résumé de la pièce

L’Affaire de la rue de Lourcine, comédie en 1 acte mêlée de couplets d'Eugène Labiche, est représentée pour la 1ère fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le 26 mars 1857.

Un matin, dans un appartement parisien bourgeois, un homme se réveille avec la gueule de bois. Son nom est Lenglumé. Il est rentier. Il a trop bu la veille au cours d’un banquet des anciens élèves de son collège, où il s’était rendu contre l’avis de sa femme. L’abus d’alcool provoque des pertes de mémoires et son seul souvenir reste la perte d’un parapluie vert surmonté d’une tête de singe que lui a prêté son cousin.

Il trouve dans son lit un homme tout aussi embrumé que lui. C’est Mistingue, un ancien de son collège qui se rend compte avoir perdu son mouchoir avec ses initiales cousues dessus « J.M. ». Norine, la femme de Lenglumé débarque dans la chambre. Ce dernier essaye toutes sortes de stratagème pour tenter de cacher Mistingue. En vain ! et Lenglumé de se justifier, en déclarant avoir invité un ami pour le déjeuner. Norine commence à trouver ça louche.

Au cours du déjeuner, elle demande à lire la gazette du jour. Mais le domestique, Justin, l’a prêté à la bonne du dessous. Il trouve sur place un vieux journal et le lui donne. Après tout se dit-il, Norine ne lit que les faits divers, et «ça n’a pas d’âge ». En effet, Norine lit le premier article de la rubrique des chiens écrasés sans se soucier de la date. Il s’agit d’une jeune charbonnière, qu’on a retrouvé horriblement mutilée la veille au soir. Heureusement pour l’enquête, les meurtriers, en état d’ébriété, ont laissé sur place un parapluie vert surmonté d’une tête de singe et un mouchoir gravé « J.M.. » !

L’arrivée du cousin Potard entraîne le départ de Norine. Les deux hommes se retrouvent seuls, face à face. Ils sont maintenant convaincus d’être les auteurs de ce meurtre odieux. Pourtant, au lieu de se dénoncer, ils vont faire disparaître les traces. La première, c’est le cousin Potard, qui les a surpris la veille au soir vers la rue de Lourcine. Puis, c’est le domestique qui soupçonne Mistingue après l’avoir vu en train de brûler un soulier de jeune femme. Autant de témoins que Lenglumé fera disparaître rapidement, du moins c’est ce qu’il pense !

Finalement, il ne reste qu’un témoin de ce crime odieux, Lenglumé…ou Mistingue ! Ils décident donc tout naturellement, mais en secret de s’entretuer ! Mistingue qui veut jouer la discrétion, lit le journal de Norine, vieux de 20 ans. C’est alors qu’ils se rendent compte de l’immense tour dont ils ont été l’objet ! Ils n’ont tué personne ! Pas plus la charbonnière que les deux faux témoins, Justin et Potard, qui se voient récompenser de 100 sous pour n’être pas mort !

Lenglumé devra tout de même rendre compte de sa soirée de débauche à sa femme, « la nuit risque d’être agitée » !

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  • Une nouvelle création de l’Affaire la rue de Lourcine

Mener le texte telle une partition est l’ambition de Jean-Romain Vesperini dans cette nouvelle mise en scène de l’Affaire de la rue de Lourcine.

Exploiter le fort caractère des personnages sans en faire des caricatures et jouer sur le rythme de la pièce donne à l’ensemble de ce policier comique une légèreté, un aplomb, une désinvolture.

Ce petit ballet s’articule notamment autour du travail d’Augustin d’Assignies qui signe la re-composition des couplets écrits par Labiche. (Les airs populaires à l’origine utilisés pour ces couplets ne se trouvent plus en partition). Cette nouvelle écriture ne cherche pas à pasticher les mélodies de l’époque mais plutôt à donner un souffle à l’Affaire de la rue de Lourcine à travers des mélodies s’inspirant autant des chorales de Bach, que des chansons à boire ou des airs de salsa !

Outre l’utilisation d’airs chantés, l’aspect chorégraphique est également utilisé par les comédiens qui agissent comme des marionnettes à travers des saynètes de claquettes.

Quant au décor, un grand journal ouvert en son milieu dont les illustrations en sont les comédiens eux-mêmes, il fait référence au fait divers qui est la clé de voûte de cette pièce.

Les costumes suivent une esthétique des années 20. Avec les couleurs noires et blanches, le jaune sera l’unique couleur, celle de la trahison.

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  • Ici et Maintenant, une compagnie tournée vers le théâtre et la musique

Créée en janvier 2002 à l’initiative de Jean-Romain Vesperini, la compagnie Ici et Maintenant s’est résolument tournée vers la représentation du théâtre et du chant lyrique. L’association de ces deux disciplines correspond à la volonté de mélanger les genres. Ainsi la mise en scène se traduit souvent par un mélange de parties jouées, d’autres chantées et parfois dansées dans une esthétique proche du cartoon américain ou de la commedia dell’arte.

Un premier projet voit le jour en 2003, c’est la nouvelle création de la Fedelta Premiata de Haydn qui est jouée à Paris. En 2004 cette production tourne en région. En 2005 c’est le Secret de Suzanne, opéra d’Ermanno Wolf-Ferrari qui sera mis en scène par Jean-Romain Vesperini, à Londres puis Paris. L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche concluera cette année 2005 avant la reprise du Secret de Suzanne en 2006 et la création de Pepita voyage, une ballade en Europe et en Asie, composée de mélodies françaises, menée par la soliste et violoniste Sabine Revault-d’Allones.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 29 juillet 2007

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