En langue italienne.
Il n’est peut-être rien de plus simple que La Bohème : un jeune homme et une jeune fille se rencontrent et s’aiment, sont séparés par la vie, se retrouvent pourtant avant la séparation suprême. C’est à Paris, un Paris à la fois légendaire et bien réel, au temps éternel de la bohème. De cette simplicité sourd le surnaturel, une émotion toujours nouvelle et irrépressible. Dans La Bohème, Puccini a su créer des images inoubliables : Mimi entrant, telle la muse, une bougie à la main dans la chambre du poète, le duo d’amour sous la lune, le grand café illuminé, les adieux impossibles dans le matin glacé, la mort enfin sur le lit misérable.
Mais les lieux sont autant de régions de nous-mêmes : son café Momus, c’est le tournoiement même de l’existence, sa Barrière d’Enfer l’effrayant désert du coeur. La Bohème évoque ce qui nous hante tous : l’amour qui flamboie et nous emporte au ciel, la jeunesse qui s’enfuit et le temps qui détruit tout. En 1896, Puccini a encore de nombreux chefs-d’oeuvre devant lui. Mais plus jamais peut-être il ne retrouvera cette évidence et cette splendeur de la mélodie, où chaque phrase nous touche et est inscrite en nous depuis le premier jour où nous l’avons entendue.
Opéra en quatre tableaux (1896)
Musique de Giacomo Puccini (1858-1924)
Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d'après le roman de Henry Mürger, Scènes de la vie de Bohème.
Direction musicale : Daniel Oren
Décors : Dante Ferretti
Costumes : Gabriella Pescuci
Lumières : Guido Levi
Chef de chœur : Alessandro Di Stefano
Distribution en alternance.
Orchestre et choeur de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine⁄ chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Opéra en quatre tableaux. Le livret est une adaptation des Scènes de la vie de bohème de Murger, parues en feuilleton dans le journal parisien Le Corsaire, entre 1845 et 1849, et représentées peu après, sous une forme dramatique coécrite par Théodore Barrière, au Théâtre des Variétés.
Comme dans la pièce, Puccini et ses librettistes, Giacosa et Illica, condensèrent deux personnages de Murger pour donner naissance à la fragile figure de Mimi, qui occupe, avec son amant Rodolfo, le devant de la scène. Mais au-delà d’un groupe de personnages pittoresques (avec l’opposition d’un couple « tragique », Rodolfo/Mimi, et d’un couple « fantaisiste », Marcello/ Musette) et d’un mode d’existence qui lui rappelait celui qu’il avait lui-même connu, lors de ses années de conservatoire, le compositeur voulait aussi dépeindre une ville à travers mille détails et mille touches impressionnistes.
Entreprise réussie, puisqu’à la création, Debussy ne put s’empêcher de déclarer : « Je ne connais personne qui ait décrit le Paris de cette époque aussi bien que Puccini dans La Bohème. »
Fabuleux... J'ai retrouvé le spectacle de Puccini dans toute son émotion. Les décors sont simples et reflèttent le Paris de l'époque. Les interprètes sont excellents même si Rodolpho (Massimo Giordanno) manque parfois de "présence". Nathalie Dessaix campe une Musetta gaie, vive et bouillonante d'énergie, un vrai bonheur ! N'en déplaise à certains critiques que j'ai lu qui considèrent qu'elle se dévalorise en interprettant un "second rôle" alors, qu'au contraire, elle campe le personnage qui lui ressemble le plus...
Fabuleux... J'ai retrouvé le spectacle de Puccini dans toute son émotion. Les décors sont simples et reflèttent le Paris de l'époque. Les interprètes sont excellents même si Rodolpho (Massimo Giordanno) manque parfois de "présence". Nathalie Dessaix campe une Musetta gaie, vive et bouillonante d'énergie, un vrai bonheur ! N'en déplaise à certains critiques que j'ai lu qui considèrent qu'elle se dévalorise en interprettant un "second rôle" alors, qu'au contraire, elle campe le personnage qui lui ressemble le plus...
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.