C’est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, de l’insouciance. Il s’oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les hauts parleurs du camping où il passe ses vacances.
C’est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, de l’insouciance. Il s’oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les hauts parleurs du camping où il passe ses vacances.
« Sensorielle, bien troussée, cette pièce portée par une jeune équipe file droit et séduit par sa fraîcheur. » Télérama, TT
« Des airs de film de Sofia Coppola. Un spectacle très singulier à découvrir. » Froggy's Delight
« Cette pièce captive à chaque instant : une belle réussite. » Les Chroniques d’Alceste
« Oscar est mort parce que je l’ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d’une balançoire. »
Ainsi commence cette pièce intense qui nous raconte la dernière journée d’adolescence que passe Léonard, 17 ans, dans un camping écrasé de soleil.
Les premiers émois, les premières fêlures, les silences, les dysfonctionnements, « La Chaleur » hante nos pensées qui voyagent dans les Landes, sa forêt, ses plages, son sable mouvant. Léonard nous fait ressentir le soleil pesant, les odeurs présentes, les effleurements des vagues, le bruit trop fort des fêtes, tout devient sensuel et sensoriel.
J’ai eu un coup de cœur en lisant le premier roman de Victor Jestin qui reprenait les thèmes forts de mes propres créations et écritures : la famille, le passage à l’âge adulte, le sens de la vie, le désir naissant et la nature.
La Chaleur est ma première mise en scène au théâtre, j’aimerais apporter mon regard cinématographique avec mon équipe technique dans tout le travail du son, de la colorimétrie, de la scénographie. Avec mon regard féminin et engagé, j’aimerais apporter de la poésie, de l’esthétisme, du mouvement et rendre ainsi hommage au texte magnifique de Victor Jestin en surprenant le spectateur. Mes propositions seront à la fois proches de l’œuvre, de ses dialogues, de la dramaturgie centrale mais aussi un parti pris plus personnel sur les ressentis des personnages et l’ambiance singulière de ce camping perdu dans la forêt Landaise.
7 rue Véron 75018 Paris