Roderick Usher invite son ami à passer quelques jours avec lui dans la demeure familiale où il vit cloîtré avec Madeline, sa soeur jumelle en proie à une mystérieuse maladie. Pour passer le temps, et surtout rompre avec la mélancolie, Roderick et le narrateur inventent des chansons tristes, font d’étranges dessins et lisent des livres ésotériques. Jusqu’au jour où Madeline meurt… A partir de là, la maison devient une entité vivante, peut-être même un personnage. La réalité laisse alors la place au fantastique…
« L’histoire extraordinaire » de Poe fascine par la concision de son intrigue et la virtuosité de sa construction. En l’adaptant pour la scène, je souhaite conjuguer différentes formes artistiques : la musique, les arts visuels, le théâtre. Le désir de croiser les disciplines se nourrit de la nouvelle elle-même, où la création permet à Roderick de s’arracher à son amour impossible pour Madeline. L’inquiétante étrangeté fonde et nourrit La Chute de la maison Usher. Tout y est vision, sans que l’on sache l’origine exacte de l’altération de la réalité : la drogue ? La maladie ? La folie ? La Chute de la maison Usher est un conte noir qui vient réveiller nos peurs enfantines.
Sylvain Maurice
D’après Edgar Allan Poe, traduction de Charles Baudelaire, adaptation Sylvain Maurice.
Avec un trio de musiciens (guitare, piano, saxophones).
Chanson Laure Bonnet et composition musicale Alban Darche.
« Tout est bien dosé, harmonieusement équilibré, et petit à petit se construit un spectacle simple et singulier, très agréable, tout en petites touches (...) qui rend un bel hommage au texte et à ce que l’art, par l’invention, permet de ressusciter. » La Terrasse, Eric Demey
« Il est rare que chaque élément d'un spectacle joue à partition égale, l'un répondant à l'autre, le soutenant, l'exaltant ou le glaçant tour à tour. C'est ce qu'a réussi le metteur en scène Sylvain Maurice.(...) C'est une réussite. » L'Express, Laurence Liban
Passage Molière - 157, rue Saint Martin 75003 Paris