Mûri pendant la fermeture des théâtres en 2020, le spectacle met en tension deux dynamiques face aux catastrophes annoncées dans un futur proche : celle de la résignation et celle de la réinvention. Entre Rimbaud et rock’n’roll, La Fête de la fin célèbre le goût du risque, la joie des corps en présence et la capacité d’agir. Consumer la vie une dernière fois avant que tout disparaisse, n’est-ce pas prendre le pari de faire surgir l’espoir au milieu du chaos ?
En 2026, une ville fait faillite et met en vente les bâtiments de toutes ses institutions publiques : les écoles, la gendarmerie, l’hôpital... Seul un homme est intéressé par le rachat d’un espace, en l’occurrence la place de la Basilique pour en faire un champ de blé. Ce soir-là, sous la pression du maire, toute la ville est finalement vendue aux enchères. Ce sera donc la fête de la fin.
Mûri pendant la fermeture des théâtres en 2020, le spectacle met en tension deux dynamiques face aux catastrophes annoncées dans un futur proche : celle de la résignation et celle de la réinvention. Construite comme un rêve prémonitoire, cette fable d’anticipation cristallise les questionnements de jeunes gens qui brûlent de commencer leur vie. Quelle pulsion de vie se révèle lorsque l’effondrement a lieu ? Le désir d’être ensemble s’en trouve-t-il grandi ? La consommation peut-elle nous libérer du sentiment d'impuissance ?
Sur un canevas nourri d’improvisations consolidées au fil du temps et de rencontres avec les habitants, l’équipe des huit comédiens et comédiennes invente un récit à plusieurs voix, qui questionne notre avenir et fête le fait d'être vivants. Après des mois passés isolés devant des écrans à absorber des actualités mortifères, il était urgent et vital pour eux de retrouver un espace commun où faire groupe et de défier la tragédie. Entre Rimbaud et rock’n’roll, La Fête de la fin célèbre le goût du risque, la joie des corps en présence et la capacité d’agir. Consumer la vie une dernière fois avant que tout disparaisse, n’est-ce pas prendre le pari de faire surgir l’espoir au milieu du chaos ?
59, boulevard Jules Guesde 93207 Saint-Denis
Voiture : Depuis Paris : Porte de la Chapelle - Autoroute A1 - sortie n°2 Saint-Denis centre (Stade de France), suivre « Saint-Denis centre ». Contourner la Porte de Paris en prenant la file de gauche. Continuer tout droit puis suivre le fléchage « Théâtre Gérard Philipe » (emprunter le bd Marcel Sembat puis le bd Jules Guesde).