Une femme adroite
Note de mise en scène
Mirandolina est une jeune et belle aubergiste qui a le sens des affaires. Libre, indépendante et fière de l’être, elle refuse le mariage, même avec celui que son père lui a destiné avant de mourir, le fidèle valet Fabrizio. Elle n’a pas renoncé ni à l’idée de séduire tous ses clients ni à celle d’accepter leurs hommages.
Le marquis de Forlipopoli, couard et fauché, lui offre sa protection, le Comte d’Albafiorita, très fortuné, la couvre de présents et Fabrizio, lui, ne lui offre que son zèle…
Il n’y a guère que le Chevalier de Ripafratta, homme agreste et sauvage qui ne lui oppose que mépris, en se moquant aussi de tous ceux qui sont capables de tomber amoureux d’une femme. Piquée au vif, Mirandolina n’aura de cesse de le surprendre, le troubler et le vaincre. Elle veut avoir raison de sa proie pour venger ainsi toutes les femmes, soumises bien souvent à ces hommes brutaux et ignorants.
Qui finalement sortira victime de ce combat érotique et cruel : le Chevalier séduit ou Mirandolina victorieuse ?
Goldoni disait lui-même : « Si l’on voulait traduire cette pièce en français, il faudrait chercher le titre dans le caractère, et ce serait sans doute La Femme adroite ».
Cette femme adroite qui, sans amour, finira par épouser son valet... Goldoni a-t-il écrit une comédie sur l’illusion de l’amour, l’illusion de la liberté ou une comédie sur les dérives de la séduction ?
Mettre en scène telle ou telle pièce, au gré des divers projets que l'on génère ou qui s'offrent à nous, c'est à chaque fois choisir de voyager dans un monde différent, du plus profond au plus léger, du plus signifiant au plus insouciant. Et puis parfois, entre deux créations contemporaines, c'est céder à la tentation d'aller chiner du côté du grand répertoire, pour le plaisir de se frotter à l'une de ces rares oeuvres qui savent être tout ça à la fois.
Ainsi tout récemment, au beau milieu de mes lectures, lorsque je suis retombé sur La Locandiera de Goldoni, je suis resté en état de choc. Car il s'agit sans aucun doute d'un modèle de dramaturgie, d'un chef-d'oeuvre absolu. Huit personnages, tous aussi passionnant les uns que les autres, pour raconter une auberge, son personnel, sa clientèle, l'état d'une société, la richesse et la pauvreté, le monde du théâtre, la condition de la femme et d'une manière général, tout ce qui peut régir le commerce que cette dernière doit entretenir avec les hommes. Tout ceci à travers le portrait magistral d'une femme déterminée à garder sa liberté, en plein XVIIIème siècle. Sans aucune inutilité, sans la moindre longueur, Goldoni nous offre là un équilibre parfait, entre fable sociale et comédie de moeurs, avec autant d'ironie que d'invention, autant de cruauté qu'un sens inégalé du grand divertissement.
Seulement voilà, vouloir monter une telle oeuvre aujourd'hui, c'est devoir trouver un théâtre qui, en ces temps difficiles, n'hésitera pas à se donner les moyens d'une esthétique nécessairement ambitieuse. C'est surtout et avant tout trouver l'actrice qui saura être la Locandiera ! Autant dire un ensemble de conditions bien difficiles à réunir, à moins d'un miracle. C'est bel et bien ce qui est arrivé à ce projet concocté et finalisé avec passion au Théâtre Antoine que je retrouve avec bonheur.
Cristina Reali a aujourd'hui toute la maturité requise pour révéler les innombrables nuances d'un rôle qui requiert autant de puissance que de malice, autant de drôlerie que d'abattage. Autour d'elle, une bande d'acteurs extrêmement virtuoses, inspirés et complices, Pierre Cassignard en tête, qui je le sais, fera résonner cette oeuvre dans se moindres prolongements.
Alain Sachs
Du bon Goldoni. Mise en scène au service de la fraicheur de la pièce. Cassignard épatant. José Paul à pleurer de rire. Réali juste et ravissante. A recommander chaudement.
La toile de fond assez sommaire permet de jouer sur les moments de la journée de manière admirable. Personnellement je ne connaissais pas José Paul et suis tombé sous le charme de son jeu d’un pauvre marquis fauché. Pierre Cassignard est magnifique dans son rôle et jou a merveille de plus c’est un homme très gentil tout comme christiania reali. La pièce enchantera chacun, pour se qui est de la mise en scène rien de très inventif je pense mais le texte de Goldoni ressort magnifiquement de tout cela. Conseille a la fin de la pièce allé attendre au numéro 33 de la rue derrière les comédiens, Pierre Cassignard vous parlera volontiers avec son chien et christiania Reali sera même prête a vous faire la bise si vous le lui demandé, pour José Paul il faudra bien sur être respectueux devant cet homme qui est avant tout un marquis.
un spectacle affligeant de lieux communs et un jeu des comédiens qui, à l'exception de Paul, Brasseur et Cassignard, laisse le spectateur sur sa faim. Pour ceux qui veulent voir Christina Reali dans un rôle de midinette! Très décevant. A éviter.
Ce spectacle est un ravissement, tout public en effet. La mise en scène inventive et enlevée d'Alain Sachs restitue à merveille l'esprit de Goldoni, dans un décor et des lumières qui évoquent admirablement la Toscane. L'aisance et le bonheur de tous les comédiens fait plaisir à voir : Cristiana Reali bien sûr, qui confirme qu'avant d'être une star de la télé elle est d'abord une comédienne de théâtre, et Pierre Cassignard, révélé il y a dix ans dans un Goldoni et qu'on aime retrouver. Tous les seconds rôles sont réjouissants, en particulier l'excellent José Paul. Le théâtre Antoine fait décidément une bonne rentrée après le succès d'Ondine à l'automne !
Du bon Goldoni. Mise en scène au service de la fraicheur de la pièce. Cassignard épatant. José Paul à pleurer de rire. Réali juste et ravissante. A recommander chaudement.
La toile de fond assez sommaire permet de jouer sur les moments de la journée de manière admirable. Personnellement je ne connaissais pas José Paul et suis tombé sous le charme de son jeu d’un pauvre marquis fauché. Pierre Cassignard est magnifique dans son rôle et jou a merveille de plus c’est un homme très gentil tout comme christiania reali. La pièce enchantera chacun, pour se qui est de la mise en scène rien de très inventif je pense mais le texte de Goldoni ressort magnifiquement de tout cela. Conseille a la fin de la pièce allé attendre au numéro 33 de la rue derrière les comédiens, Pierre Cassignard vous parlera volontiers avec son chien et christiania Reali sera même prête a vous faire la bise si vous le lui demandé, pour José Paul il faudra bien sur être respectueux devant cet homme qui est avant tout un marquis.
un spectacle affligeant de lieux communs et un jeu des comédiens qui, à l'exception de Paul, Brasseur et Cassignard, laisse le spectateur sur sa faim. Pour ceux qui veulent voir Christina Reali dans un rôle de midinette! Très décevant. A éviter.
Ce spectacle est un ravissement, tout public en effet. La mise en scène inventive et enlevée d'Alain Sachs restitue à merveille l'esprit de Goldoni, dans un décor et des lumières qui évoquent admirablement la Toscane. L'aisance et le bonheur de tous les comédiens fait plaisir à voir : Cristiana Reali bien sûr, qui confirme qu'avant d'être une star de la télé elle est d'abord une comédienne de théâtre, et Pierre Cassignard, révélé il y a dix ans dans un Goldoni et qu'on aime retrouver. Tous les seconds rôles sont réjouissants, en particulier l'excellent José Paul. Le théâtre Antoine fait décidément une bonne rentrée après le succès d'Ondine à l'automne !
cette comedie est tout public, le charme de christiana reali nous surprend par sa bonne humeur et son jeu brillant.
14, Boulevard de Strasbourg 75010 Paris