Où l’on apprend comment, à Athènes (en 421 avant J.C.), Trigée, vigneron de l’Attique, entreprend d’obtenir la paix en allant sur l’Olympe implorer les Dieux.
Si l’on ne connaît presque rien de sa vie, on sait, en revanche, que l’œuvre d’Aristophane (447 av. J-C - 380 av. J-C) se composait de 44 comédies. Jouées entre 427 et 390 av. J-C, onze seulement nous sont parvenues entières. Avec une hardiesse étonnante, Aristophane s’attaque à tout, aux institutions, aux actes politiques, aux particuliers, aux hommes d’Etat et même aux dieux. Dans Les Acharniens, La Paix et Lysistrata, plaidoyers en faveur de la paix, il s’élève contre les partisans de la guerre du Péloponnèse qui devait ruiner Athènes.
Son style se distingue par l’extrême variété des sujets et des caractères, la simplicité et la légèreté de l’action, le mouvement et la verve endiablée, le recours à l’allégorie. Et si la crudité parfois brutale de son langage lui a été souvent reprochée, elle est pourtant conforme aux traditions de la comédie grecque et au goût du peuple athénien. Platon lui-même l’admirait, et Racine s’est inspiré des Guêpes dans Les Plaideurs (1668).
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