Élisa se livre à un étrange rituel et raconte de véritables histoires d’amour. De toutes sortes. Drôles, sensuelles, vibrantes. Perdues, cachées, retrouvées.
Élisa se livre à un étrange rituel et raconte de véritables histoires d’amour. De toutes sortes. Drôles, sensuelles, vibrantes. Perdues, cachées, retrouvées. Elle insiste avec minutie sur tous les détails intimes : le cœur qui bat, le souffle court, la peau qui frémit sous les doigts… Qui est-elle, cette femme au passé multiple et pourquoi raconte-t-elle tout cela ? Elle parle avec fébrilité, comme si elle était en danger, comme si son cœur, sa vie, sa peau en dépendaient…
La Peau d’Elisa, c’est avant tout un coup de cœur. Un coup DU cœur même. Dès la première lecture, j’ai été touchée par l’écriture délicate et poétique de Carole Fréchette. Sans m’en rendre compte, au fil de ma découverte du texte je me suis mise à lire à haute voix. C’était la voix d’Elisa, qui tout à coup me troublait et se mêlait à la mienne. Je me suis retrouvée dans sa quête constante du sentiment amoureux. Celui qui laisse des traces dans nos cœurs, nos esprits, dans notre corps et dans notre peau. Nous partageons le même besoin fondamental d’amour, le même « bassin méditerranéen », mais aussi les mêmes peurs : celles de ne pas bien raconter, d’être mal ou incomprise, d’être oubliée. Elisa est dans l’urgence de l’émotion. Pour ne pas s’effacer, elle doit savoir se nourrir et s’imprégner des récits des uns, pour les partager fidèlement aux autres. Et n’est-ce pas là la vocation du comédien ?
Elina Gaumondie
J’ai immédiatement été touchée par le texte de Carole Fréchette et ses histoires d’amour tellement universelles. Empruntées à différentes personnes elles pourraient n’appartenir qu’à une seule et recèlent chacune des émotions que nous avons tous.tes déjà ressenties. Dans le travail je souhaite chercher une forme de simplicité, de vérité, ne pas surjouer différents personnages mais au contraire chercher au plus profond des comédien.nes en quoi ces histoires sont aussi les leurs. Cette recherche d’appropriation de l’histoire d’autrui est propre au travail de comédien.nes, comme la recherche de l’amour est propre à l’humain. Et je voudrais que chaque spectateurs et spectatrices se reconnaissent en Elisa. Avec la folie et la laideur qui en sort parfois aussi, et qui est ici assumée. L’idée est de plonger dans le cœuret les dédales de l’esprit. Et de donner envie d’aimer et de l’assumer. Et qui sait, peut-être d’aller retrouver un ancien amour ou de donner sa chance à un nouveau ?
Julie Macqueron
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris