Amour et piano
Notes de mise en scène
La presse
C’est l’histoire d’une femme d’exception, plus grande que nature, au destin artistique digne de la Callas. Cette grande dame de notre siècle, pianiste de renommée internationale, exemple d’exigence et de réussite professionnelle, a eu une double vie.
Elle a d’abord aimé un homme plus âgé qu’elle, qui l’a protégée, puis, au gré de ses tournées, a connu le grand amour à l’Est, de l’autre côté du Mur, en la personne d’un chef d’orchestre avec qui elle s’épanouissait artistiquement. De ces deux amours, elle a eu deux enfants. Elle n’a pas assumé cette double vie.
Elle décide de se mettre quelque temps à l’écart, dans le calme de sa maison de campagne. Ce havre de paix qu’elle recherchait est vite troublé d’abord par l’arrivée d’une mystérieuse jeune femme qu’elle aurait connue dans le passé, puis par celle de son petit-fils, qu’elle avait « oublié »…
Cette grande pianiste a une devise, qu’elle a empruntée au compositeur Roumain Georges Enesco : « La perfection, qui passionne tant de gens, ne m’intéresse pas. Ce qui importe, en art, c’est de vibrer soi-même et de faire vibrer les autres ». Parfaite, Claire (de son prénom), ne l’est pas. Autant la musique, à laquelle elle s’est vouée corps et âme, l’a portée jusqu’aux confins de cette perfection, autant sa vie, qu’elle a menée au gré d’un destin traversé par les grands bouleversements du XXème siècle, s’est heurtée à des impasses qu’elle n’a pas su vivre…
Durant l’été où se déroule cette pièce, les secrets enfouis au fond de sa mémoire vont ressurgir. Cette délivrance va lui permettre de retrouver sa famille et d’assumer enfin son destin. La fougue de son petit-fils, lui-même pianiste, et la générosité de cette jeune femme dont le mystère va s’éclairer, vont redonner sens à sa vie, qui était jusqu’alors comme un puzzle aux pièces éparpillées. En retrouvant son identité, Claire va pouvoir enfin faire don d’elle-même, de son amour de la musique, et surtout de sa vie.
Car c’est un métier de vivre et c’est ce métier de vivre que Claire va réapprendre en redécouvrant le verbe « aimer ».
Pierre-Olivier Scotto et Martine Feldmann
Parmi les nombreuses et souvent riches écritures théâtrales qui s’offrent à nous aujourd’hui, j’ai toujours eu le sentiment qu’un certain moule s’était à jamais cassé. Celui où se concoctaient des pièces fortes, prégnantes et dans lesquelles la notion d’une histoire narrée dans sa continuité demeurait essentielle. C’est à dire tout simplement une thématique, voire une problématique, construite autour de personnages charnels et bien vivants évoluant dans une dramaturgie fondée sur un début, un développement et une fin… Pour tout dire, ces pièces aux parfums indicibles dont parmi tant d’autres, Tchekov, Bernstein ou Anouilh possédaient le secret.
Jusqu’à un jour très récent où j’ai découvert La belle mémoire de Martine Feldmann et Pierre-Olivier Scotto. Une émotion que j’attendais, à vrai dire, depuis longtemps. Trois magnifiques personnages, qui ne se connaissent pas, réunis le temps d’une rencontre improbable, alors même qu’il s’agit d’une grand-mère, de sa fille et de l’un de ses petits-fils !
En dire plus serait déjà en dire trop. Si ce n’est que dans cette Belle mémoire réside un quatrième personnage omniprésent qui est la musique, et qui m’a valu entre autre, d’être l’hôte le plus heureux de ce beau projet. Une pièce moderne, fulgurante, aussi drôle que bouleversante, mais qui n’aurait pas pu voir le jour sans le concours d’acteurs exceptionnels. Une très belle occasion pour moi de réunir la lumineuse et intense Claire Borotra, l’acteur sensible et excellent musicien qu’est Grégori Bacquet, et enfin Geneviève Casile, cette comédienne si rare, si envoûtante, qui m’a tant fait aimer le théâtre. Sans nul doute, va-t-elle trouver à travers ce rôle de grande soliste arrivée à un tournant essentiel de sa vie, une magnifique occasion d’exprimer toute l’immense étendue de son art.
Alain Sachs
"Le sujet grave et sensible est traité avec délicatesse, tact et tendresse par Pierre-Olivier Scotto et Martine Feldmann qui évitent tous les écueils, de la sensiblerie à l'humour déplacé, suivis en cela par la mise en scène d'Alain Sachs." Le Journal du Dimanche
"La pièce est complexe, feuilletée. Dans le rôle de l'artiste, saluons la lumineuse et aristocratique Geneviève Casile. Elle maîtrise parfaitement son métier et fait preuve d'une sensibilité et d'une intelligence merveilleuse." Le Figaro
"C'est surtout très tendre. Cela tient à la force des jeunes acteurs, Claire Borotra en tête, lumineuse, forte, généreuse et juste et Grégori Baquet, intrépide et tout en énergie." France Soir
J'ai vu ce spectacle une dizaine de fois et franchement c'est très emouvant..... j'espere sincerement qu'il y aura une tournee !!
Grégori Baquet, Claire Borotra, Geneviève Casile ont étaient vraiement super je le recommande a tous c excelent gaelle
Je reviens tout juste d'aller voir cette pièce et j'en ai encore le souffle coupé. Une histoire rauque mais touchante servie par des comédiens merveilleux (le meilleur compliment qu'on puisse leur faire est d'aller les voir). On rit, on pleure, on vit une histoire qui pourrrait nous arriver, sans oser la laissser en plan. Quelques morceaux de musique, dont on voudrait connaître le titre, permettent de reprendre son souffle avant de replonger dans la joute. Bref on n'en sort pas comme on n'y est entré...mais après tout n'est ce pas le but?
C'est juste pour dire que j'éspère de tout coeur que la pièce marchera car je suis une grande fan de Grégori Baquet mais comme je suis belge j'aurai du mal à aller voir la pièce mais j'essairai.... Gros Bisous
J'ai vu ce spectacle une dizaine de fois et franchement c'est très emouvant..... j'espere sincerement qu'il y aura une tournee !!
Grégori Baquet, Claire Borotra, Geneviève Casile ont étaient vraiement super je le recommande a tous c excelent gaelle
Je reviens tout juste d'aller voir cette pièce et j'en ai encore le souffle coupé. Une histoire rauque mais touchante servie par des comédiens merveilleux (le meilleur compliment qu'on puisse leur faire est d'aller les voir). On rit, on pleure, on vit une histoire qui pourrrait nous arriver, sans oser la laissser en plan. Quelques morceaux de musique, dont on voudrait connaître le titre, permettent de reprendre son souffle avant de replonger dans la joute. Bref on n'en sort pas comme on n'y est entré...mais après tout n'est ce pas le but?
C'est juste pour dire que j'éspère de tout coeur que la pièce marchera car je suis une grande fan de Grégori Baquet mais comme je suis belge j'aurai du mal à aller voir la pièce mais j'essairai.... Gros Bisous
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.