Dans La clameur du vide une femme essaie, par les mots et le regard, de sauver un homme qui semble sur le point de se défenestrer.
Dans La clameur du vide une femme essaie, par les mots et le regard, de sauver un homme qui semble sur le point de se défenestrer.
Tous deux se font face, des sixièmes étages de leurs appartements parisiens, séparés par leur rue et par le vide. Elle ne s’y attend pas, bien évidemment, même si elle semble attendre l’inattendu depuis des années, et dans cet instant suspendu, au bord du précipice, elle doit créer un lien pour retenir l’homme en attendant les secours. D’emblée elle lui parle maladroitement mais petit à petit, au fur et à mesure que son discours avance, quelque chose semble apaiser l’homme, ou du moins l’immobiliser.
C’est à travers lui, à travers l’Autre, qu’elle va trouver un chemin vers elle-même jamais envisagé auparavant. C’est aussi à travers lui qu’elle va peut-être réparer un moment enfoui de son passé qui, soudainement incarné par cet homme au plus fort de son désespoir, resurgit à nouveau dans le présent. La possibilité d’un autre espoir pour chacun d’eux.
20, rue Marie-Anne Colombier 93170 Bagnolet
Voiture A3 ou périphérique, sortie Porte de Bagnolet. Direction Centre Ville par la rue Sadi-Carnot puis prendre à gauche avant l’église, rue Marie-Anne Colombier.