Cette tragi-comédie politique que Heiner Müller écrit dès la fin des années 50, met au jour, de l’intérieur, les écueils d’un socialisme qui a échoué à l’endroit où il était porteur d’espoir : l’émancipation des peuples. Présenter La Déplacée ou La vie à la Campagne près de 100 ans après la révolution d’Octobre, c’est proposer de réfléchir à cet échec du socialisme et tenter de reconquérir la faculté de rêver une issue au monde sinistre et dangereux qui se dessine.
Il y aura bientôt cent ans que la Révolution d’Octobre a eu lieu. Elle a nourri l’espoir de centaines de millions d’êtres humains puis s’est fourvoyée dans les dévoiements que l’on sait. Elle mérite pourtant que l’on s’y attarde les yeux grands ouverts.
Il se trouve que Heiner Müller avait dès la fin des années 50, composé une remarquable tragi-comédie qui mettait au jour de l’intérieur les écueils qu’il faudrait éviter pour aboutir à l’émancipation des peuples ; émancipation qui semble aujourd’hui plus lointaine que jamais.
Cette pièce a été interdite par la RDA, « l’État-des-Ouvriers-et-Paysans », le jour même de sa création. Cette condamnation était le signe avant-coureur du désastre qui s’en est suivi. Tant que l’on ne pensera pas l’in-pensé du socialisme, les idées progressistes continueront d’être reléguées dans les poubelles de l’histoire.
Nous sommes en 1949. L’Allemagne est détruite, exsangue, déconsidérée et divisée en 4 zones d’occupation. La RDA quant à elle, est sous occupation soviétique. Près du tiers des Allemands de l’Est sont des réfugiés chassés de Prusse Orientale par l’Armée Rouge : on les appelle des « personnes déplacées ».
Les Junkers qui possédent à eux seuls 3,3 milliards d’hectares de terre, soit la moitié de la surface cultivable du pays, ont fui à l’Ouest dès 43, après la défaite de l’armée nazie à Stalingrad. Leurs terres sont redistribuées dès 1945 en parcelles de 5 ha aux « sans terre », journaliers surexploités qui vivaient il y a quelques mois encore sous leur joug. Mais il est impossible de vivre décemment avec 5 ha de champ de patates ou de betteraves et, ici comme ailleurs, l’heure est à la mécanisation agricole. Le but non avoué de l’État est donc de réunir ces terres pour les collectiviser. Cette col- lectivisation forcée suscitera une résistance violente de la part des paysans. On ne touche pas impunément à la propriété privée de la terre…
Mitigée... Les comédiens sont en effet pleins d'énergie et de talent et le choix de la pièce est nécessaire, formidable etc, mais on n'en sent pas assez les enjeux peut-être... La tragédie du socialisme... On a l'impression que c'ets juste la nature humaine qui est mauvaise, pas des problèmes, des contradictions à résoudre.
L'histoire personnelle de Heiner Mûller et le texte de sa pièce se recoupent. Le socialisme ne peut être que la démocratie poussée dans ses ultimes conséquences. C'est ce que ne comprennent pas les bureaucrates staliniens de la RDA. Scénographie minimale. Les acteurs jouent plusieurs rôles. C'est du grand Théatre pauvre.
On se laisse prendre par la troupe de comédiens qui donne toute son énergie pour faire vivre la pièce ! Je n'ai pour ma part pas vu les 2 heures passées et ai été complètement pris par le texte ! Félicitations !
le résumé était prometteur pour cette pièce, qui m'a déçu, probablement la mise en scène, dont on peut garder seulement 20% tout le reste est ennuyeux, et le texte n'apporte rien de plus par rapport au résumé, j'ai découvert de nouveaux visages talentueux parmi les comédiens, bon courage a tous
Pour 6 Notes
Mitigée... Les comédiens sont en effet pleins d'énergie et de talent et le choix de la pièce est nécessaire, formidable etc, mais on n'en sent pas assez les enjeux peut-être... La tragédie du socialisme... On a l'impression que c'ets juste la nature humaine qui est mauvaise, pas des problèmes, des contradictions à résoudre.
L'histoire personnelle de Heiner Mûller et le texte de sa pièce se recoupent. Le socialisme ne peut être que la démocratie poussée dans ses ultimes conséquences. C'est ce que ne comprennent pas les bureaucrates staliniens de la RDA. Scénographie minimale. Les acteurs jouent plusieurs rôles. C'est du grand Théatre pauvre.
On se laisse prendre par la troupe de comédiens qui donne toute son énergie pour faire vivre la pièce ! Je n'ai pour ma part pas vu les 2 heures passées et ai été complètement pris par le texte ! Félicitations !
le résumé était prometteur pour cette pièce, qui m'a déçu, probablement la mise en scène, dont on peut garder seulement 20% tout le reste est ennuyeux, et le texte n'apporte rien de plus par rapport au résumé, j'ai découvert de nouveaux visages talentueux parmi les comédiens, bon courage a tous
Sujet difficile abordé de façon trop synchronisée. Malgré toute la bonne volonté de ces jeunes acteurs, ce texte très long et lourd de sens n'est pas assez percutant, on a l'impression de s' enliser. Dommage ! Mais courage et merci tout de même
Il serait très agréable et avertir que un spectacle amateur ... Nous n'aimons pas le scénario , nous pensons que le directeur aurait pu faire un meilleur travail avec ces jovenes talentueux . nous surprendidos de voir un tel spectacle pauvre en Cartoucherie ... disculpen notre sincérité , mais nous croyons qu'il est important de parler de notre impression ... avec amour, nous vous souhaitons le meilleur
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.