Ma musique n’est pas une monnaie d’échange. Mon oeuvre est faite pour le bonheur de tous les hommes, pas pour le plaisir d’un seul, fût-il prince.
Jean-Sébastien Bach
À trente deux ans, célèbre dans l’Europe entière, Jean-Sébastien Bach est mis aux arrêts par le Princede Weimar.Que s’est-il passé pendant ces vingt-sept jours de détention ?… Bach résiste, s’entête, refusant de céder aux injonctions d’un tyran… Il reste dans cette prison improvisée un homme libre… Serviteur génial de sa musique, il ne veut pas devenir un valet qui écrit « sur mesure » ou sur ordre ! Avec la fougue et l’impertinence de sa jeunesse et de son talent, le compositeur nous renvoie à une réflexion des plus modernes sur les rapports complexes entre l’artiste et le pouvoir.
Serge Barbuscia
Une évidence s’est imposée d’emblée lors de notre première rencontre avec Serge Barbuscia. Son analyse de notre texte, qui traite du combat de Bach contre l’obscurantisme et sa lutte pour une création sans contraintes, nous a paru fine et juste. Il a prouvé à maintes reprises qu’il savait mettre en scène la musique. Le passé de sa compagnie, son enthousiasme communicatif nous a convaincus et comblés.
Sophie Deschamps et Jean-François Robin
" C’est une très belle pièce, avec une distribution homogène, des comédiens convaincants. [...] Dans ce huis-clos qui pourrait être désespérant, le génie continue à irradier [...] La pièce n’est pas sombre, elle est grave ; entraînée par la fougue du jeune compositeur, sur les ailes de sa foi, elle chante des lendemains où la musique, où l’art en général, aura toute sa place et assurera la liberté de l’homme face aux exigences du pouvoir. " Geneviève Dewulf, Le Vaucluse matin
" Ce qui est arrivé à J.-S. Bach et au prince de Weimar ne pourrait-il pas se passer aujourd’hui ? C’est une des questions que soulève, entre autres, le très beau spectacle mis en scène par Serge Barbuscia à partir de l’adaptation d’un roman de Jean-François Robin. [...] Veillés et surveillés par un intendant, trois êtres et comédiens illuminent ce « cabinet noir » : Bach, son garde et la jeune épouse de Bach dont le regard et la voix soprano sont un enchantement. Tous trois feraient croire à des lendemains chantants. Et il ne faudra pas manquer – en famille pourquoi pas ? –, cet heureux spectacle aux couleurs d’aujourd’hui. " Danièle Carraz, La Provence
" On peut dire qu’il s’agit d’une totale réussite. Au-delà de l’anecdote historique, le thème récurrent est évident : les relations parfois difficiles entre l’artiste et le pouvoir politique et financier, les conflits entre le créateur et l’autorité du prince. La liberté de l’artiste. " Henri Lépine, La Marseillaise
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