C’est l’histoire d’une photo de classe, oubliée dans une boite à chaussures. Sur cette photo, un groupe d’enfants de 6 à 14 ans pose avec l’instituteur. Au centre trois filles. La plus jeune tient devant elle une ardoise sur laquelle est écrit : “Bellecôte 1955”. C’était en Algérie. Bellecôte est devenu Aïn Boudinar, probablement peu après l’Indépendance. Quarante-cinq ans plus tard, la petite fille à l’ardoise entreprend de retrouver les enfants de la photo. Que sont-ils devenus ?
Passant de la réalité à la fiction c’est sur la scène du théâtre que seront reconvoqués tous ces enfants, devenus adultes, liés par une histoire commune, séparés par la violence d’une guerre qui continue à hanter leur mémoire. Dans l’ombre de cette scène, comme une part obscure de notre mémoire collective, viennent frapper et résonner les questions du texte de Geneviève Serreau.
" La guerre d’Algérie… Moments de fantasmes enfouis, mélange infernal de souvenirs cruels, de regrets, de remords, et surtout de revanches. Epoque des illusions et de la guerre sale, peut-être inutile… " Benjamin Stora
La guerre d’Algérie. Une guerre coloniale, le refoulement d’une mémoire intime et collective. La torture ou l’inavouable.
" Vous y avez participé ? Non.
Vous connaissez quelqu’un qui y a participé ? Non.
Sans participer, y avez-vous assisté ? Non.
Connaissez-vous quelqu’un qui sans participer y aurait assisté ? Non.
En avez-vous entendu parler ? Non.
Connaissez-vous quelqu’un qui en aurait entendu parler ? Non.
Connaissez-vous quelqu’un qui aurait connu quelqu’un qui y aurait participé ? Non.
Qui y aurait assisté ? Non.
Qui en aurait entendu parler ? Non . " (…)
C’est ainsi que débute le texte de Geneviève Serreau, " Investigations sans issue sur la façon de traiter les chiens " . Il met en scène deux protagonistes, un simple soldat Français, " Appelé " en Algérie, et l’investigateur, ou l’investigatrice (homme, femme ou conscience ?). Face à face serré, sobre et dépouillé qui jette une lumière crue sur l’insoluble conflit de l’individu partagé entre son désir et la tyrannie de la conscience.
Sur la Scène du Théâtre, une petite communauté humaine métissée, va réouvrir le cabinet des horreurs, se risquer à entrer dans une histoire peu glorieuse de la France, mais aussi investir la page blanche qui reste à écrire de ce qui nous sépare et de ce qui nous relie.
Il se pourrait alors que l’enfance ne soit pas très loin.
bonjour, moi aussi je suis né à Mosta en 1943; j'habitais le quartier St Jules; je possède le plan de Mosta des années 1960 ainsi que l'annuaire téléphonique de 1962! Cordialement Alain MATHIEU
Je suis un tout nouvel abonné à internet .Né à Moostaganem et scolarisé à Bellecote je me découvre sur la photo de classe qui a inspiré la pièce de théatre.Je suis le petit garçon de 6 ans vétu d'un tablier attaché par une ceinture (second à la droite de la petite fille à l'ardoise).Je m'appelle Yves Carasco,j'habite Bègles en Gironde.Mon frère ainé se trouve aussi sur la photo.
bonjour, moi aussi je suis né à Mosta en 1943; j'habitais le quartier St Jules; je possède le plan de Mosta des années 1960 ainsi que l'annuaire téléphonique de 1962! Cordialement Alain MATHIEU
Je suis un tout nouvel abonné à internet .Né à Moostaganem et scolarisé à Bellecote je me découvre sur la photo de classe qui a inspiré la pièce de théatre.Je suis le petit garçon de 6 ans vétu d'un tablier attaché par une ceinture (second à la droite de la petite fille à l'ardoise).Je m'appelle Yves Carasco,j'habite Bègles en Gironde.Mon frère ainé se trouve aussi sur la photo.
Théâtre Paul Scarron - 8, place des Jacobins 72000 Le Mans