Réveillez Molière et Lully, ils vont adorer !
Version décalée d’un Bourgeois Gentilhomme repensé comme un théâtre total, tel qu’il fût créé, où se mêlent chants, danses et jeu d’acteurs.
Des costumes plus colorés les uns que les autres, des maquillages chamarrés, un ensemble mixant le monde circassien, la comédie musicale et le théâtre baroque. Conçu comme une partition musicale, le spectacle ne nous laisse pas une seconde de répit ! Attention, spectacle réservé aux amateurs d’audace ! Si vous êtes allergique aux idées déjantées, restez à la maison. Les esprits trop carrés risquent de se perdre dans nos virages. Mais si vous aimez l’humour qui sort des clous, foncez : on n’a pas de freins.
Coloré, décalé, ce spectacle est aussi fou que Jourdain.
Et pourtant j'ai aimé les spectacles de Savary, au temps béni de Savary donc ce n'est pas un problème d'ouverture. Je ne me laisse pas prendre à ces sortes de prise d'otages braillardes et outrancières, d'un texte badigeonné à l'outrance, à l'exagération...au Ridicule… Question de sensibilité même si je ne rejette pas le bébé avec l'eau du bain. Les maquillages (celui de la femme Jourdain), la voix de la comédienne qui a chanté en solo, la geste baroque et le phrasé...Nous étions loin des bougies et de Benjamin Lazar (référence en matière de Baroque à l'Opéra comique d'antan). Le jeune public s'étouffait de rires et les vieux habitués du lieu tapaient des mains toutes les dix minutes...un grand moment de solitude partagé, dieu merci, par ma voisine de rencontre. Je suis passée du Paradis à "l'enfer", de l'excellent Sam Karmann à ce "Momo" de notre siècle. Les jeunes Comédien(ne)s ont néanmoins du talent dans l'expression de la bouffonnerie, la Comédia del'Arte...Las tout est trop à l'excès, dans l'outrance braillarde et, au final, c'est épuisant et l'esprit se perd, l'ennui gagne. À vouloir trop dépoussiérer… moderniser, adapter à l'air du temps...Molière devient une farce grossière mais visiblement cela plait.
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Et pourtant j'ai aimé les spectacles de Savary, au temps béni de Savary donc ce n'est pas un problème d'ouverture. Je ne me laisse pas prendre à ces sortes de prise d'otages braillardes et outrancières, d'un texte badigeonné à l'outrance, à l'exagération...au Ridicule… Question de sensibilité même si je ne rejette pas le bébé avec l'eau du bain. Les maquillages (celui de la femme Jourdain), la voix de la comédienne qui a chanté en solo, la geste baroque et le phrasé...Nous étions loin des bougies et de Benjamin Lazar (référence en matière de Baroque à l'Opéra comique d'antan). Le jeune public s'étouffait de rires et les vieux habitués du lieu tapaient des mains toutes les dix minutes...un grand moment de solitude partagé, dieu merci, par ma voisine de rencontre. Je suis passée du Paradis à "l'enfer", de l'excellent Sam Karmann à ce "Momo" de notre siècle. Les jeunes Comédien(ne)s ont néanmoins du talent dans l'expression de la bouffonnerie, la Comédia del'Arte...Las tout est trop à l'excès, dans l'outrance braillarde et, au final, c'est épuisant et l'esprit se perd, l'ennui gagne. À vouloir trop dépoussiérer… moderniser, adapter à l'air du temps...Molière devient une farce grossière mais visiblement cela plait.
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris