Imaginez que vous ayez grandi entre quatre murs avec toute votre famille. Sans rien connaître du dehors…
Que faire dans une cellule ? D’abord, essayer de supporter les autres. Être bien gentil, ne pas crier, s’attacher les cheveux, pour avoir plus de brioche et moins de jambon. Faire attention au garde. Chanter des chansons sur une hirondelle. Et, parfois, regarder par le soupirail, essayer de nommer ce qu’on y voit. On se prend à rêver, on espère aller au-delà des murs, plus loin que la porte, plus loin que tout ce qu’on connaît, là où glissent les voitures rouges.
Pour comprendre le dehors, il faut fouiller le dedans. Eve vit dans une pièce avec sa grand-mère, sa mère, ses deux frères et une interdiction totale de crier. Dans un cadre photo, elle découvre des lettres qui lui révèlent les raisons de son enfermement et les secrets de sa libération.
Cette histoire, c’est le cri d’une génération qui rompt avec les précédentes, qui questionne les limites d’un huis clos ; c’est un mot posé par les personnages sur ce qui les dépasse ; c’est le débordement face aux interdits.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris