Œuvre maîtresse de Thomas Bernhard, Le Faiseur de théâtre est le constat poignant et cynique de la lente agonie de l’art dans un monde auquel il est devenu hostile.
Ce soir, le dramaturge d’État Bruscon et sa troupe familiale se produisent dans un village où règne « le néant culturel absolu ». Les obstacles se multiplient à mesure qu’approche l’heure du spectacle.
Œuvre maîtresse de Thomas Bernhard, Le Faiseur de théâtre est le constat poignant et cynique de la lente agonie de l’art dans un monde auquel il est devenu hostile.
Un texte de Thomas Bernhard est toujours une matière monstrueuse, éruptive, furieuse, qui s'écoule à gros bouillons de vociferations, charriant des flots d'amertume et d'ironie. Grandiose sur le papier, mais plus délicat à maîtriser sur une scène. Tout ici repose donc sur m Griaut qui s'en sort bien; non pas "à merveille" car il est vain de songer à maîtriser un tel monstre verbal, mais comme, justement, un acteur qui s'y juche et fait de son mieux pour n'être pas dépassé par sa monture. Bernhard oblige ses interprètes à la modestie; la formule est ici reussie, bravo.
Spectacle ennuyeux avec un texte pauvre malgré le talent du comédien principal, dommage !
Hervé Briaux s'empare du texte et le porte de bout en bout ses comparses complètent cette pièce que j'ai beaucoup aimée
Thématique omniprésente à Montparnasse et E E Schmit, Montesqiuieu par ci, Thomas Bernhartd par la, mais cela suffit-il pour donner au Théâtre ses authentiques lettres de noblesse! car enfin quid du jeu essentiel des conmédien(ne)s qui permettent de transcender un texte quel qu'il.soit!Ce faiseur la (il n'est pas besoin d'avoir été à l'université pour voir le côté dénonciateur, de cette farce satyrique..petit indice le portrait D'Adolphe sur scène vous y êtes.) ce faiseur la dis-je ,à trait tiré était braillard,"Nazillard" et finalement "logorrhitmique".J'ai mille fois mieux aimé "Maîtres anciens" du même TB car le comédien pour le moins transmettait, et nous entendions le sous jacent audiblement.
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Un texte de Thomas Bernhard est toujours une matière monstrueuse, éruptive, furieuse, qui s'écoule à gros bouillons de vociferations, charriant des flots d'amertume et d'ironie. Grandiose sur le papier, mais plus délicat à maîtriser sur une scène. Tout ici repose donc sur m Griaut qui s'en sort bien; non pas "à merveille" car il est vain de songer à maîtriser un tel monstre verbal, mais comme, justement, un acteur qui s'y juche et fait de son mieux pour n'être pas dépassé par sa monture. Bernhard oblige ses interprètes à la modestie; la formule est ici reussie, bravo.
Spectacle ennuyeux avec un texte pauvre malgré le talent du comédien principal, dommage !
Hervé Briaux s'empare du texte et le porte de bout en bout ses comparses complètent cette pièce que j'ai beaucoup aimée
Thématique omniprésente à Montparnasse et E E Schmit, Montesqiuieu par ci, Thomas Bernhartd par la, mais cela suffit-il pour donner au Théâtre ses authentiques lettres de noblesse! car enfin quid du jeu essentiel des conmédien(ne)s qui permettent de transcender un texte quel qu'il.soit!Ce faiseur la (il n'est pas besoin d'avoir été à l'université pour voir le côté dénonciateur, de cette farce satyrique..petit indice le portrait D'Adolphe sur scène vous y êtes.) ce faiseur la dis-je ,à trait tiré était braillard,"Nazillard" et finalement "logorrhitmique".J'ai mille fois mieux aimé "Maîtres anciens" du même TB car le comédien pour le moins transmettait, et nous entendions le sous jacent audiblement.
J'avais vu cette pièce, il y a une vingtaine d'année, et dire qu'elle m'avait laissée perplexe serait le moindre des mots. Cette nouvelle approche m'a apporté une "petite clef", c'est en fait une métaphore de la société qui était décrite. Un "père" dominateur, méprisant omnipotent et autoritaire ; une famille soumise à en devenir inexistante et abêtie ; un environnement simple rabaissé au niveau d'infâme cloaque et surtout, qu'aucune lumière d'intelligence ne filtre ... Ce n'est pas la pièce la plus évidente de Thomas Bernhard ; en ce qui me concerne il a fallu "20 ans de réflexion..." ...Poupoupidou"
Un tyran domestique, artiste mégalomane incarné avec panache par Hervé Briaux, désespère dans un village perdu de l'Autriche profonde au temps du nazisme. La mise en scène, sobre et chirurgicale, de Chantal de la Coste nous plonge dans la froide ironie de Thomas Bernhard. Une pièce prenante, étonnamment rythmée, à l'humour carnassier, avec certes un jeu parfois inégal des comédiens, mais qui nous invite avec finesse à réfléchir au sort dramatique des artistes face à la barbarie totalitaire.
75, boulevard du Montparnasse 75006 Paris