Opéra chanté en allemand, surtitré en français et en anglais.
Âmes vendues au diable, invocation d’esprits, balles enchantées : tel est l’univers fantastique du premier opéra romantique allemand composé par Carl Maria von Weber en 1821. Un drame lyrique qui doit beaucoup au Fidelio de Beethoven et annonce le Tannhäuser de Wagner. Un joyau musical pour lequel la Compagnie 14 :20, chef de file du mouvement de la magie nouvelle, cisèle un écrin visuel et sensoriel invitant le spectateur à interroger son rapport à l’invisible et à l’inconscient.
Pour servir cette page fondatrice du romantisme, cet ouvrage magistral aux coloris sensuels et à l’orchestration organique, Laurence Equilbey sera pour la première fois en fosse avenue Montaigne à la tête de ses ensembles Insula Orchestra et accentus. Sa lecture sur instruments anciens devrait rendre toutes les nuances d’une partition où se conjugue ligne dramatique exigeante et expression lyrique saisissante.
15, avenue Montaigne 75008 Paris