Le chef d’oeuvre de Stefan Zweig, adapté par Eric-Emmanuel Schmitt, offre un seul en scène palpitant, révélant quatre hommes sur le paquebot de l’exil. Tous, acteurs du combat entre le champion du monde des échecs et l’inconnu mystérieux.
Brésil, Pétropolis, 1942. L’Europe est déchirée par la guerre et le fascisme. Le monde « ancien » n’existe plus, et le monde « nouveau » a du mal à naître de la haine et de la folie des hommes.
Stefan Zweig, écrivain mondialement connu, juif d’origine autrichienne, est en exil au Brésil avec sa femme. Dans l’ambiance pittoresque de Pétropolis, l’écrivain, affecté par des nouvelles de sa pa-trie, rédige son Joueur d’échecs.
Le souvenir d’une rencontre bouleversante sur le paquebot de l'exil. Le duel entre le champion du monde des échecs, Mirko Czentović, une brute cupide, inculte, antipathique, qui n'a jamais perdu une partie, et le mystérieux Monsieur B, l’intellectuel autrichien torturé sous les nazis par un isolement absolu dans une chambre d’hôtel pendant plusieurs mois.
Lequel des deux remportera la partie ? L’écrivain en exil, privé de sa langue, de sa culture, de sa Patrie. Le moi noir, le moi blanc ? Comme aux échecs. Le monde « ancien » ou le monde « nouveau » ? Qui gagnera ? La vie ou la mort ?
Cette fable, chef-d’œuvre de Stefan Zweig, nous emmène jusqu'aux frontières de la raison. Adaptée par Eric-Emmanuel Schmitt, elle offre un seul-en-scène palpitant, révélant quatre hommes témoins de la fin d’un monde.
Un écrin intimiste pour une splendide interprétation aussi forte et troublante que le texte ciselé. Puissant, schizophrénique, émouvant ! A voir
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Un écrin intimiste pour une splendide interprétation aussi forte et troublante que le texte ciselé. Puissant, schizophrénique, émouvant ! A voir
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