Dans une clinique de Buenos Aires, le hasard réunit deux femmes que rien ne destinait à se rencontrer...
L’une, issue de la bourgeoisie argentine, dans un état dépressif, prétend vouloir mourir - l’autre, une étrange infirmière, veut la sortir de là. Entre les deux femmes, malgré elles, un lien se noue où ruse et sincérité, tendresse et ressentiment, compréhension et mépris s’enchevêtrent constamment. Drôle, subtil, varié, complexe, le dialogue qui s’instaure oscille sans fin entre réalité et fiction, faisant remonter des frustrations et des secrets, mais aussi ébauchant des rêveries : dans la pénombre de la chambre le film de la vie passe et repasse, et les deux femmes sont comme deux monteuses sentimentales qui voudraient le tirer dans leur sens, alors qu’il leur échappe et prend parfois une forme hallucinatoire. Entre le modèle social imposé, fort de toute son imagerie, et les rêves d’indépendance, que fallait-il choisir ?
Des échos de romance glamour traversent cette évocation d’un univers féminin qui semble vu de l’intérieur et où l’on passe de l’humour à la gravité, sans jamais s’installer, dans une sorte de glissade délicieusement hantée.
Traduction : Gilberte Tsaï avec la collaboration d’Albert Bensoussan
« On remercie Gilberte Tsaï de nous faire découvrir cette pièce d'une sensibilité et d'un humour à vif. Elle le fait avec une finesse savoureuse et un nerf solide. »
« Avec ce Bouquet de roses et le mystère épineux qu'il annonce, Gilberte Tsaï réussit l'un de ses plus beaux spectacles. Léger et profond, doux et rugueux, attendrissant et dur. Un bouquet de sensations merveilleusement maîtrisé ! » Laurence Liban, L’Express
« Dans le huis clos de la chambre, le duel s’annonce serré. D’autant que les comédiennes qui s’y collent sont plutôt pointues, Christiane Cohendy avec son art de composer la finasserie et Sylvie Debrun, à l’apparence blessée…Les deux se débrouillent en virtuoses dans ce labyrinthe des émotions. » Emmanuelle Bouchez, Télérama
« Puig, ne cesse de nous promener dans un monde où les roses ont des épines. Il parle avant tout de la vie, de la difficulté d’être, de trouver l’équilibre entre les joies et les drames. Avec tout l’immense talent qu’on lui connaît, Christiane Cohendy s’est glissée dans la peau d’une vieille dame, composant les divers sentiments qui l’animent. Face à elle, Sylvie Debrun tient le cap, sachant mener tout le mystère à son personnage. Une belle réussite. » Marie-Céline Nivière, Pariscope
« Christiane Cohendy dont le rôle est magnifique d’ambiguïté, est un monstre à la fois d’égoïsme et d’humanité. L’excellente Sylvie Debrun en gouvernante rigide est apparemment humble dans ses prévenances. » Véronique Hotte, La Terrasse
« Ce jeu du chat et de la souris entre une patiente tyrannique (Christiane Cohendy) et sa garde-malade et souffre-douleur (Sylvie Debrun) se retourne comme un gant et nous entraîne loin de la chambre d'hôpital, le temps d'une soirée totalement jouissive » L'Express
« (...) un regard minutieux sur des personnages tissant une relation d'une compléxité réjouissante. Subrepticement, les comédiennes nous font passer du sourire aux frissons (...) » Tous Montreuil
« Gilberte Tsaï réussit cette performance à partir d'une vraie intelligence et sensibilité du texte, d'une mise en scène quasi millimétrée et d'une véritable interprétation pointilliste, au sens pictural du terme des deux officiantes. (...) Christiane Cohendy fabuleuse comédienne, atteste ici de la virtuosité et de la profondeur d'un jeu qui, à l'instar de la maîtrise du trapéziste voltigeur, passe d'une émotion à l'autre en une fraction de seconde tout en composant progressivement et de manière quasi-subliminale les facettes et les ambiguïtés d'un personnage qui oscille entre confusion mentale, manipulation et affabulation. » Martine Piazzon, froggydelight
« Avec intelligence et précision, la mise en scène de Gilberte Tsaï révèle jusque dans le détail les rouages et les enjeux portés par l’écriture de Puig. (...) Dans leur rôle respectif, les deux comédiennes naviguent avec justesse dans la complexité d’une interprétation à multiples facettes. Christine Cohendy avec la gamme étendue de son talent et Sylvie Debrun avec une finesse et une retenue qui confèrent à l’infirmière une dimension étrange et mystérieuse parfaitement adaptée au personnage. » Jean Chollet, webthea
une bonne surprise: le jeu des actrices est juste formidable. on passe par differents sentiments et on ressort avec le sourire.
une bonne surprise: le jeu des actrices est juste formidable. on passe par differents sentiments et on ressort avec le sourire.
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