Panne de moteur dans le désert, sale coup pour un aviateur, mais soudain une petite voix venue de nulle part : « S’il vous plaît, dessine-moi un mouton ». Antoine de Saint-Exupéry (aviateur, reporter et romancier) se met en scène dans ce conte philosophique, écrit lors de son séjour à New York et paru en France en novembre 1945 aux éditions Gallimard. Saint-Exupéry ne connaîtra pas l’immense succès de son récit, le 31 juillet 1944 il disparaît à bord de son Lightning F-5B, lors d’une mission de reconnaissance.
« Jatekok » signifie jeu en hongrois, c’est le nom que les pianistes Adelaïde Panaget et Naïri Badal ont choisi pour leur duo, en hommage au travail du compositeur hongrois György Kurtag qui en 1963 a composé des pièces pour piano avec la liberté et la fantaisie pour principes pédagogiques. Une manière d’aborder le piano qui convient pleinement à Adelaïde et Naïri, elles ne sont pas soeurs mais se connaissent depuis l’âge de 10 ans et ont fait leurs études ensemble au Conservatoire de Paris. Leur duo s’est formé en 2007. Depuis, elles enchaînent les tournées en France et à l’étranger, séduisant les jurys des concours et les publics par la dynamique et l’énergie de leur jeu à quatre mains.
« Je sors de mon avion, en panne, puis par les gestes et les bruitages je fais vivre les personnages et les planètes du Petit Prince. Le texte de Saint-Exupéry est respecté mais coupé, pour laisser de la place au mime et au piano. La musique n’est pas une simple bande son. Le duo Jatekok, par son jeu et le choix de morceaux (Debussy, Satie, Brahms…), participe de la narration et crée une atmosphère propice à l’écoute de ce texte, très romantique. Le Petit Prince parle aux enfants sur le mode du conte mais il résonne avec nos expériences d’adultes, avec nos désillusions amoureuses. Le dialogue entre les différents modes d’expression, entre le rire et l’émotion, permet une autre approche que celle de la seule lecture. C’est une expérience à la fois drôle et sensible ». Julien Cottereau
D’après l’histoire originale d’Antoine de Saint-Exupéry © Éditions Gallimard, 1945
Nous avons été très déçus. Là où nous attendions un spectacle destiné aux enfants nous n'avons trouvé qu'une mise en scène minimaliste sans le moindre décor, hormis un piano a queue au milieu de la scène. Là où nous attendions la féerie et la poésie, nous n'avons trouvé qu'une approche mi-intellectualisante mi-gaguesque, incapable de susciter l'intérêt des enfants hormis quelques sourires en début de spectacle. Nous sommes bien entendu sortis avant la fin. Le studio Marigny semble avoir a profité des fêtes de fin d'année pour arrondir ses comptes annuels en pariant sur une mise en scène low cost d'un classique sentimental assuré de drainer les foules. Affligeant.
L'acteur est génial ! Le piano aussi ! Spectacle poétique et drole
Merci pour ce doux moment de poésie porté par une musique fabuleuse (un merveilleux duo de pianistes à 4 mains) et le génie tendre, drôle et touchant de Julien Cottereau. Pour toute la famille, de 3 à 103 ans !
Pour 3 Notes
Nous avons été très déçus. Là où nous attendions un spectacle destiné aux enfants nous n'avons trouvé qu'une mise en scène minimaliste sans le moindre décor, hormis un piano a queue au milieu de la scène. Là où nous attendions la féerie et la poésie, nous n'avons trouvé qu'une approche mi-intellectualisante mi-gaguesque, incapable de susciter l'intérêt des enfants hormis quelques sourires en début de spectacle. Nous sommes bien entendu sortis avant la fin. Le studio Marigny semble avoir a profité des fêtes de fin d'année pour arrondir ses comptes annuels en pariant sur une mise en scène low cost d'un classique sentimental assuré de drainer les foules. Affligeant.
L'acteur est génial ! Le piano aussi ! Spectacle poétique et drole
Merci pour ce doux moment de poésie porté par une musique fabuleuse (un merveilleux duo de pianistes à 4 mains) et le génie tendre, drôle et touchant de Julien Cottereau. Pour toute la famille, de 3 à 103 ans !
Avenue de Marigny 75008 Paris