Le Roi Lear

Après Hamlet, qu’il crée en 1996, Philippe Adrien a immédiatement le désir de poursuivre son interrogation de l’œuvre Shakespearienne. Le Roi Lear s’impose alors à lui comme une évidence. Le Roi Lear, c’est le bon roi, rendu fou par ses 3 filles. C’est ce roi déchu, tombé entre les griffes de deux de ses créatures et dont le cœur mourant revit un instant par la compassion de la troisième.

Comme pour Hamlet, Philippe Adrien fait appel à Luc de Goustine pour une nouvelle traduction. Celui-ci allie des qualités rarement conjointes : une connaissance érudite des lettres anciennes et le naturel de la langue d’aujourd’hui. Les personnages de Shakespeare deviennent ainsi plus vivants, plus proches de nous.

Le metteur en scène va, lui aussi, insuffler de la modernité dans cette pièce en s’éclairant de quelques interviews de l’une des filles de Robert Maxwell, magnat britannique de la presse, de certaines querelles familiales qui l’entourent ou encore de sa rencontre avec le syndrome d’Alzheimer.

Une association qui promet de frapper encore très fort.