Avec Le secret (1913), on découvre, pas à pas, comme on descendrait lentement les marches d’un escalier mal éclairé qui nous intrigue autant qu’il nous attire, cette atmosphère fiévreuse si chère à l’auteur et qui, imperceptiblement, nous envahit et nous pénètre.
Henriette : J’espère que tu as gardé mon secret ?
Gabrielle : Oui, j’ai menti et bien menti. Je n’en étais pas fière. Je faisais mon devoir d’amie. Ton devoir à toi, et ton intérêt aussi, me paraissent tout différents…
Un secret…
Quel secret ? Secret de l’existence ? Secret de l’âme ?…
À travers toute son œuvre théâtrale (Mélo, Le Voyage, Le Voleur, Elvire), Henry Bernstein (1876-1953) n’a cessé d’explorer avec délice les dessous ténébreux des âmes.
Avec Le secret (1913), on découvre, pas à pas, comme on descendrait lentement les marches d’un escalier mal éclairé qui nous intrigue autant qu’il nous attire, cette atmosphère fiévreuse si chère à l’auteur et qui, imperceptiblement, nous envahit et nous pénètre.
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