En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille l'imposteur, mais toujours à l'insu du maître de maison.
Si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion. S'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin. S'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale.
Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite ?
Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise.
« Le Tartuffe est une des plus brillantes comédies de Molière. Rien n’est plus drôle que le tragique surmonté. Pour se faire entendre la pièce doit être servie par une fantaisie, une morgue, une liberté dans le jeu, le mouvement et l’esthétique. Molière a ouvert la voie de la modernité, celle qui ne saurait s’assujettir à aucune mode, à aucun dogme surtout pas ceux de la morosité.
La distribution constitue la première vision d’une oeuvre : Claude Brasseur, Patrick Chesnais, Chantal Neuwirth sont les petits enfants de Molière, libres, légers, insolents. Je vois ce Tartuffe, je l’entends, il vibre d’effervescence, de joie, de musique, de grande santé et de sensualité. Je ne peux pas ramener cette oeuvre complexe à un concept, la réduire à une formule. Orgon n’est pas un trader ni Tartuffe un témoin de Jéhovah.
Les idées ont peu de part au théâtre. On y peint ses rêves, ou sa révolte. Nous avons tous souffert à vif de l’hypocrisie, de la trahison en amitié. Molière n’est pas un vigile de la bonne pensée, il ne met pas en garde, ne dénonce pas. Il risque, il s’expose, il combat l’imposture encore et toujours, et nous convie, par le rire, au grand mépris des bassesses humaines. »
J'ai été très déçu par ce Tartuffe. Le décors sont minimalistes. Une chaise, une table et une affreuse peinture religieuse style National-socialisme, sans oublier un affreux piano blanc désaccordé que l'on entend de temps à autre. Les acteurs sont simplement mauvais. Mariane est tantôt sans voix, tantôt criarde et devrait retourner au cours Florent. Cléante est lamentable et Elmire a un accent roumain ou hollandais. Seuls Claude Brasseur (et encore parce qu'on l'aime bien) tire son épingle du jeu, de même que Dorine qui est excellente. Mais que sont-ils venus faire dans cette galère. Enfin le pauvre Patrick Chesnais est pathétique tant il semble dépressif et mal assorti au personnage de Tartuffe. Ce spectacle est digne d'une matinée scolaire, à éviter absolument!
J'ai été assez déçu. Comédiens et comédiennes livrés à eux même, pratiquement aucune direction d'acteurs, costumes d'assez mauvais goût, musique trop présente qui enlève de la puissance au texte. La comédienne qui joue Marianne et le comédien qui joue Cléante ont un niveau de jeu de bons amateurs mais sûrement pas celui de professionnels.Cela manque d'ensemble, d'équipe, de joie, de vie....de professionnalisme! Dommage.
J'ai été très déçu par ce Tartuffe. Le décors sont minimalistes. Une chaise, une table et une affreuse peinture religieuse style National-socialisme, sans oublier un affreux piano blanc désaccordé que l'on entend de temps à autre. Les acteurs sont simplement mauvais. Mariane est tantôt sans voix, tantôt criarde et devrait retourner au cours Florent. Cléante est lamentable et Elmire a un accent roumain ou hollandais. Seuls Claude Brasseur (et encore parce qu'on l'aime bien) tire son épingle du jeu, de même que Dorine qui est excellente. Mais que sont-ils venus faire dans cette galère. Enfin le pauvre Patrick Chesnais est pathétique tant il semble dépressif et mal assorti au personnage de Tartuffe. Ce spectacle est digne d'une matinée scolaire, à éviter absolument!
J'ai été assez déçu. Comédiens et comédiennes livrés à eux même, pratiquement aucune direction d'acteurs, costumes d'assez mauvais goût, musique trop présente qui enlève de la puissance au texte. La comédienne qui joue Marianne et le comédien qui joue Cléante ont un niveau de jeu de bons amateurs mais sûrement pas celui de professionnels.Cela manque d'ensemble, d'équipe, de joie, de vie....de professionnalisme! Dommage.
15, rue Blanche 75009 Paris