Dans le huis-clos étouffant d’une vieille demeure coloniale, cinq personnages en quête d’eux-mêmes, se retrouvent soudain projetés dans le tourbillon de l’Histoire, au tournant de cette guerre d’Indochine qui s’annonce bientôt perdue.
Langson, Nord Tonkin, début octobre 1950.
Dans le huis-clos étouffant d’une vieille demeure coloniale, cinq personnages en quête d’eux-mêmes, se retrouvent soudain projetés dans le tourbillon de l’Histoire, au tournant de cette guerre d’Indochine qui s’annonce bientôt perdue.
Le passé ressurgit soudain, réveillant les tensions enfouies et les questions demeurées sans réponses. Que s’est-il donc passé cinq ans plus tôt, à Saïgon, au Bar de l’Oriental ?
Une promesse non tenue, un amour refusé par fidélité à un autre amour, à une cause supérieure, à un enracinement corps et âme dans ce pays si attachant et énigmatique…
L’engagement politique, l’art, ou l’amour opèrent ici comme autant d’idéaux, parfois illusoires, souvent contradictoires, et pour lesquels certains iront jusqu’à sacrifier leur vie.
Très bonne pièce. Le jeu des acteurs, la mise en scène et les décors restituent parfaitement l’ambiance de la fin de l’Indochine.
Histoire intéressante, inhabituelle . Mais décor un peu trop sombre et son pas assez fort pour moi.
J'ai passé un bon moment, très bien placée grâce à theatreonline. Les acteurs sont excellents.
Un bon moment de théatre à l'ambiance enveloppante, voire glauque, qui nous plonge dans une époque de notre histoire récente et pourtant si lointaine et occultée !
Pour 12 Notes
Très bonne pièce. Le jeu des acteurs, la mise en scène et les décors restituent parfaitement l’ambiance de la fin de l’Indochine.
Histoire intéressante, inhabituelle . Mais décor un peu trop sombre et son pas assez fort pour moi.
J'ai passé un bon moment, très bien placée grâce à theatreonline. Les acteurs sont excellents.
Un bon moment de théatre à l'ambiance enveloppante, voire glauque, qui nous plonge dans une époque de notre histoire récente et pourtant si lointaine et occultée !
Et pas seulement des pipes d'opium ou des nuages épais masquant les montagnes et le fleuve. Les individus installés depuis un temps qui devient incertain, tant ils s'y enlisent, ne sachant pas vraiment si sensibles à cette culture déconcertante, s'ils y adhèrent ou bien, s'ils s'y engluent dans une exploitation et des profits faciles. Décor modulable bien pensé, actrices séduisantes aux comportements et états d'âmes confus, de circonstance… Un joli "polaroid" aux couleurs sépia…
Les acteurs sont excellents. L'atmosphère est très enveloppante.
Une très bonne rétrospective sur la période coloniale en Indochine, où le spectateur se retrouve en totale immersion. Des dialogues percutants, au travers de la concurrence entre un officier et un commissaire, qui font allégeance à l'extrême droite, un militaire artiste peintre perdu dans sa crise d'identité, et une comédienne principale formidable, née en indochine, qui soutient un révolutionnaire charismatique, et ses serviteurs indochinois, contre son propre clan...
Pièce originale avec de très bons acteurs sur un très beau texte Nous étions quatre amis qui sommes malgré tout restés un peu « sur notre faim »….je partage certains avis critiques précédents…
Il a fallu attendre longtemps pour voir sur scène une pièce dans le contexte colonial indochinois et sans hysterie sur le sujet ni débat manichéen. Les acteurs incarnent avec justesse et talent ( surtout le personnage principal) des personnages divers, certes français "colons" mais le propos est nuancé, l'ambiance du pays et de la situation tendue très bien rendue des lumières superbes accompagnent une mise en scène qui fait le choix de l'esthétique et de la subtilité. C'est tellement rare que ce serait fort dommage de ne pas y aller !!
Comédie de mœurs d'une bourgeoisie déboussolée et mourant d'ennui sur fond d'histoire de l'Indochine. Hélas la comédie édulcore le débat sur cette colonie partagée entre les colons qui comme Dorothée se sont cru eux-mêmes indochinois, tant ils aimaient charnellement cette terre et ses habitants, et ceux dont les pratiques ont fait détester la France aux Vietnamiens. Mais contrairement au récit, ceux qui l'aimaient n'ont pas pour autant trahi la France pour le Vietminh; la présence de quelques anciens SS en son sein ne doit pas servir à ternir l'honneur d'une armée qui y a laissé tant de camarades; et le comportement intéressé et cynique d'un petit cercle ne doit pas faire oublier le déchirement , la souffrance que fut pour certains colons sincères, le retrait de la France, l'abandon d'une terre, d'un peuple, d'une patrie, parfois de leurs enfants...Lisez leurs mémoires, c'est éclairant. La fin de Dorothée est un bon début.
Plongée saisissante à la résidence des Pagodes, Tonkin, dans l'Indochine des années 50 où se joue la fin de la colonisation. Entre moiteur, vieilles rancœurs, illusions perdues, recherche de l'amour, nous découvrons au fur et à mesure les attachements à cette terre de l'héroïne (excellente). Final incandescent !
Mon coco, vous avez teint jaune et petite (viet)mine...Le colon irritable.....Venez tout retrouver au bar du coin là-bas..Et vous qui êtes née à Saïgon...Qui ça ,moi ? Oui vous, qu'avez-vous à en dire ? Ben, mes parents y ont vécu plus de 3O ans, mon frère et moi, nous y sommes nés...L'Hévéa, les plantations, les terres rouges, les revers de fortune (comme dans la pièce), les militaires, le cercle des coloniaux, le corps expéditionnaire Français, Bao Daï et les chevauchées sous couvre feu...Le récit est parlant mais l'interprétation et la mise en scène...Relisez" les Asiates" ou plongez vous dans la croisière jaune- "Citroën" ou dans tout autre récit historique de ce temps-là si le sujet vous tient à cœur. Il a manqué à cette pièce, l'âme d'un pays et c'est bien dommage !
31, rue de la Gaîté 75014 Paris