Pippo Pépino, fils d’immigré italien, rêve d’intégrer un régiment en tant que tambour-major et ainsi de retrouver son cousin enrôlé au Front. Le voyage qu’il entreprend l’amènera alors dans les coulisses du Cabaret Blanche, énigmatique et fameux cabaret parisien dont il a tant entendu parler...
Le Cabaret Blanche est une épopée burlesque et poétique, touchée par la grâce du cinéma muet. Venez découvrir à travers cette histoire originale une galerie de personnages décalés, touchants et drôles, mais aussi un répertoire de chansons oubliées qui se révèlent étonnamment moderne, en lien avec notre temps et qui n’a pas perdu de sa force, de son cynisme et de sa poésie.
Mesdames et Messieurs, bienvenue au Cabaret Blanche !
Nous avons voulu créer une histoire originale dans la pure tradition du théâtre musical constituée d’un répertoire de chansons directement issu du cabaret français des années 1910. Un répertoire bien souvent délaissé aujourd’hui, qui pourtant est un des fondements essentiels du music-hall. Ces chansons seront soit intégrées à la narration, de façon à faire évoluer le récit et les personnages, soit partie prenante des numéros du cabaret. Le public se retrouvera alors tantôt spectateur du cabaret, tantôt témoin de la vie des coulisses.
L’histoire du Cabaret Blanche se déroule au commencement de la première guerre mondiale. C’est pourquoi l’atmosphère du spectacle sera celle du cinéma muet. Un mélange entre l’expressionnisme allemand et le muet américain. Le personnage de Pippo est inspiré, par exemple, par la rencontre imaginaire entre Buster Keaton et Oscar Matzerath, le tambour de Güter Grass. La poésie burlesque de ces films là, accompagnera le récit tout au long du spectacle. En choisissant le contexte historique de la première guerre mondiale, nous avons souhaité placer le récit dans une période où la sensibilité et la force émotionnelle des protagonistes n’en seraient que décuplées. Si la première guerre mondiale est connue pour ses poilus, nous allons ici parler de ceux qui se battent pour survivre, mais pas dans les tranchées. Nous n’allons pas parler de ceux qui sont partis au front, mais de ceux qui sont restés.
Mais ne nous y trompons pas ! Nous allons suivre ici la vie d’un cabaret parisien des années 1910 ! Nous allons voir évoluer une galerie de personnages décalés, burlesques, en marge de la société, à l’humour corrosif. A travers cette histoire, nous voulons faire découvrir un répertoire qui tend à se perdre. De Frehel à Sandrey en passant par Dranem, nous souhaitons démontrer que la force de ces chansons est restée intacte. Nous voulons que ce spectacle soit total, visuel, musical et théâtral. Un spectacle empreint de sensibilité, d’émotion, de poésie burlesque et de drôlerie !
La solitude est l’un des thèmes abordés par l’histoire du Cabaret Blanche. Pippo déshonoré d’avoir été réformé par l’armée, jugé non apte physiquement, part à la recherche de son cousin envoyé au front durant la première guerre mondiale, la seule famille qui lui reste. Ce voyage qu’il entreprend est avant tout pour lui, sans qu’il ne s’en aperçoive pour autant, une quête identitaire et sociologique. En effet, comment se construire lorsqu’on est un jeune homme seul, face à une société qui vous ramène sans cesse à votre inutilité ? Comment se construire quand cette société vous empêche même de servir de chair à canon ? Pippo va se retrouver face à des personnages frappés comme lui par la solitude et la détresse sociale. Blanche, tenancière du cabaret, diva autoritaire et caractérielle, personnage androgyne. Une sorte de drag-queen des années 1910 dont on oublie si elle est homme ou femme. Blanche qui dans le désespoir de l’orpheline qu’elle était, a réussi à la force de ses reins sur les trottoirs de Paris, à élever et à protéger sa petite sœur Violette. Violette, officiellement habilleuse, mais qui est également la vedette d’un numéro monté de toutes pièces par sa sœur. Une mise en scène qui fait d’elle une divinité d’extrême orient dont la danse érotique attire le tout Paris et bouleverse ces messieurs.
Sandrex, chansonnier qui se réfugie dans ses vers et ses calembours. Ou bien encore Mapiwa et Marcel, respectivement guitariste et contrebassiste du cabaret. Le premier ayant fui les grands espaces de l’ouest Américain et le massacre des siens, le second trouvant du réconfort dans les rondeurs de sa contrebasse qui lui font oublier celle de la bosse difforme de son dos. C’est dans ce cabaret où tous ces incompris vont se trouver, se rencontrer, abandonner leurs pesantes solitudes et constituer un groupe qui leur permettra d’être mieux armés pour affronter leurs angoisses respectives. C’est dans ce cabaret que ces différents vont pouvoir s’affranchir des indifférents !
Bienvenue au Cabaret Blanche…
Vu 5 fois comme une sorte d'attirance, de celle contre laquelle il serait vain de lutter et se défendre.Un joyau brillant de tous les feux les plus incendiaires.Tout dans cette pièce n'est que maîtrise, beauté,poésie...rien ,il ne manque rien...Je suis aujourd'hui encore en manque de cette pièce qui restera gravée malgré les ans qui passent, dans ma mémoire.Je veux y retourner encore et encore!
Pour 1 Notes
Vu 5 fois comme une sorte d'attirance, de celle contre laquelle il serait vain de lutter et se défendre.Un joyau brillant de tous les feux les plus incendiaires.Tout dans cette pièce n'est que maîtrise, beauté,poésie...rien ,il ne manque rien...Je suis aujourd'hui encore en manque de cette pièce qui restera gravée malgré les ans qui passent, dans ma mémoire.Je veux y retourner encore et encore!
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris