Près de Besançon, dans les années 1960, un jeune garçon de quinze ans, Lindbergh, raconte l’agonie de son père, Roger Carossa, ouvrier dans une imprimerie, empoisonné par les produits toxiques qu’il a manipulés.
Près de Besançon, dans les années 1960, un jeune garçon de quinze ans, Lindbergh, raconte l’agonie de son père, Roger Carossa, ouvrier dans une imprimerie, empoisonné par les produits toxiques qu’il a manipulés. L’homme tait son mal tant par devoir que par amour propre, demandant à son médecin le silence, jusqu’au moment où son corps lâche.
« Et puis un jour, il ne se lève pas. Comme un animal écrasé sur la route, il gît, à même le drap. » Sans fleurs ni couronnes, le texte d’Yves Ravey dit avec simplicité et dépouillement l’ultime combat d’un père avec la mort. À la manière d’un peintre, il met la mort à nu, levant ainsi le voile sur la vulnérabilité de l’homme.