Présentation
La compagnie Montalvo-Hervieu
La presse
Toutes les formes semboîtent, dialoguent, se répondent, sinterpénètrent, échangent, senrichissent en une fête sans fin ni mesure.
Le Jardin de José Montalvo et Dominique Hervieu est celui du collage, du télescopage et du métissage. Un fabuleux creuset où se mêlent histoire, mémoire et géographie de la danse.
Danseurs et acrobates, comédiens et smurfeurs, ils sont vingt sur scène à confronter flamenco et danse classique, hip hop et tradition chinoise, baroque et rythmes africains
Senchaînent alors, dans un vocabulaire dune infinie richesse, des litanies de dualités : complexité et lisibilité, grâce et plaisir, éternité et éphémère, légèreté et profondeur, fragmentation et juxtaposition, personnages vivants et projections vidéo
Pluralité, diversité, multiplicité senchevêtrent en une fresque baroque et festive, charnelle et joyeuse, source de joie, de désir et de plaisir.
Le Jardin io io ito ito exalte la polyphonie des cultures et des effets spéciaux, témoigne dun appétit despace et de mouvement inextinguible.
La danse, ou plutôt toutes les danses sans exclusive et en toute liberté. Liberté du corps, liberté de la pensée, liberté du regard. Un flamboyant cortège de perceptions, de sensations, démotions.
Un art de linstant, certes, mais un instant ouvert à tous les horizons, à toutes les latitudes, à toutes les expressions, à toutes les sensibilités, à toutes les énergies.Un jardin cosmopolite et malicieux, riche daventures et de découvertes.
José Montalvo et Dominique Hervieu viennent de recevoir à Londres le « Laurence Oliver Awards » du meilleur spectacle chorégraphique 2001 pour le Jardin de io io ito ito (après le Ballett Frankfurt en 1999 et le Nerderlands Dans Theater en 2000)
Etudiant en architecture dans les années 80, Montalvo danse en amateur avant dassister à un cours de lAméricain Jérôme Andrews : cest la révélation. Apprenti chorégraphe, il sengage dans des événements hors-normes.
Née en 1985 de la rencontre entre José Montalvo, chorégraphe, et Dominique Hervieu, danseuse, la Compagnie Montalvo-Hervieu crée plusieurs pièces quelle présente dans le cadre de concours internationaux en remportant différents prix : en 1986, Varianyon (Prix du public au Concours International de Nyon Suisse) et Pariation (Prix au Concours International de Chorégraphie, Danse à Paris) ; en 1987 : Variadom (Prix du solo au concours International de Cagliari).
A partir de 1989, la compagnie sengage dans une nouvelle voie, la création dévénements « hros normes ». Ces événements rassemblent entre 300 et 5000 personnes de tous âges, de tous horizons et sont réinventé ou conçus pour chacune des villes daccueil. En 1993, ils invitent à Chaillot le public à danser dans le fameux Bal Moderne.
Créations de la Compagnie Montalvo-Hervieu : Podebal (1992), Double Trouble (1993), Hollaka Hollala (1994), La Gloire de Jérôme A. (1995), Pilhaou Thibaou II (1995), Les surprises de Mnémosyne (1996), La Mitrailleuse en état de grâce (1996), Paradis (1997).
« uvre mosaïque, le Jardi io io ito ito est un spectacle ouvert sur la mémoire de la danse, sans souci de classification, un chassé-croisé sur fond dimages vidéo entre cirque, danses classique, contemporaine, traditions des Antilles et du Cameroun mais aussi smurf ou break. Un jardin à langlaise en somme, où la juxtaposition donne naissance à la poésie, plutôt quun jardin à la française, mais aussi un éloge joyeux du cosmopoltisme enchaînant gags et prouesses. » Hall 2 su Wacken
" Brandie par un candide, une pancarte Moi, je danse à lintérieur résume en quelques secondes tout lart de José Montalvo. A la Maison de la danse de Lyon pour sa dernière création, le chorégraphe sest une nouvelle fois imposé dans lart du mélange, de la rencontre et du collage (un clin dil à Max Ernst). Avec son éternelle complice, Dominique Hervieu, José Montalvo a créé de toute pièce (et en cent petites pièces dune minute environ) Le Jardin io io ito ito. Un titre insolite pour un spectacle réunissant dix-neuf danseurs de toutes nationalités et de tous horizons, mixant allègrement les techniques, les styles, les genres, les êtres. Dans africaine, hip hop, contemporain, flamenco et -pourquoi pas ? un peu de classique, se sont rencontrés, confrontés et frottés sur une scène métamorphosée en vaste champ de zapping. Plus dune heure dhumour et presque autant de Vivaldi pour un schow jouant sur la mémoire de la danse et rappelant avec fantaisie et imagination quartistes et spectateurs sont aussi des citoyens. Pas de doute Montalvo est ingénieux, bourré didées quil exprimeavec une grande simplicité." Danser A. Masson Mars 1999
" Le nouveau spectacle du tandem José Montalvo et Dominique Hervieu, au titre
abscons inspiré par une phrase de Max Ernst, est un condensé de bonheur. Il présente
sous la forme dune succession de cent piécettes dune minute, sur un rythme
enlevé, un joyeux métissage de danses : classique, hip hop, flamenco, danses africaines.
Les dix-huit interprètes, tous excellents, ont la plupart déjà prouvé leur valeur dans
« Paradis », la création qui a littéralement propulsé au sommet José Montalvo, un
chorégraphe dorigine espagnole volontiers décrit comme timide et dans la lune. En
arrière-plan du jardin défile sur un écran un curieux bestiaire composé de créatures
mi-homme, mi-bête : tigres à tête humaine, félins à queue de scorpion, antilopes
dotées de jambes de ballerine.
Le télescopage créé avec les danseurs dégage une poésie et un humour qui ravissent la
salle, enfants compris.
« Paradis » très logiquement, a été plébiscité dans le monde entier ; « le Jardin
io io ito ito » mérite de suivre cette voie." Le Parisien
Sébastien Blanc Avril 1999
" Dieu fit le Paradis, mais Montalvo en créa deux. Car avec « Le Jardin io io
ito ito », le public est de nouveau aux anges. Sa création est un Paradis bis où les
élus du chorégraphe sont encore plus exceptionnels et les morceaux de bravoure plus
stupéfiants. Les spectateurs clament dailleurs avec force leur enthousiasme,
conquis par le charme et ladresse des dix-huit vedettes du « Jardin io io ito ito
». (
)
Le Jardin io io ito ito démarre comme un feu dartifice : les danseurs surgissent de
partout, séclatent, disparaissent et reviennent avec la même vitalité pour
accomplir de nouveaux exploits. Il y a de tout : des Africains primitifs (Merlin Nyakam et
Blaise Kouakou) en trio avec une danseuse de flamenco (Erika la Quica) de magnifiques
danseuses classiques pieds nus ou sur pointes (Mélanie Lomoff), des acrobates amoureux,
des rappeurs déserticulés, une danseuse qui chante, un breaker qui roucoule.
Eblouissant, drôle et varié (
). " Le Figaro René
Sirvin Avril 1999
1, Place du Trocadéro 75016 Paris