Deux êtres se découvrent frère et sœur à la mort de leur père. Ils sont, chacun l’un pour l’autre, la part mystérieuse de leur père. Ils sont ce qu’il reste de sa dépouille. Ils sont ses mensonges en vie. Forcément ils s’attirent, forcément ils s’aiment et se haïssent à la fois.
Qui a été le plus aimé ? Qui connaissait son véritable père ? Qui va hériter ? Où, avec qui, comment l’enterrer ?
« J’ai la chance que Gérard Gélas accepte de démêler mes mots distinct pour les transformer en théâtre grâce à sa mise en scène. Il fallait des comédiens aussi doubles et sensuels que Stanislas Merhar et Chloé Lambert pour se lancer dans ce tango trouble et dérangeant. Cette pièce est une histoire d’amour théâtrale accomplie, c’est-à-dire, une mise à mort. » Amanda Sthers
« Les deux comédiens (...) donnent de l'épaisseur et de la vérité à ces deux personnages auxquels on s'intéresse. Dans leur bouche, les dialogues, vifs, souvent nerveux, sonnent juste, mais le troisième tableau sombre dans un pathos (texte ou direction d'acteurs ?) qui paraît artificiel et facile. Dommage ! » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama
« La situation, qui n'a rien d'extravagant, offre à l'auteur du Vieux Juif blonde l'occasion de fouiller avec brio et pertinence ces liens de sang si bien partagés. (...) Le tout est enfourné dans un précipité de soixante-quinze minutes qui touche parfois juste et drôle, mais n'évite pas les clichés. Chloé Lambert, excellente, joue la fine bourgeoise déstabilisée par ce frère si étrange. Moins à l'aise mais touchant, Stanislas Merhar interprète cet esprit errant entre charme et perversité. Séduisant. » Laurence Liban, L'Express
« C. Lambert, fine, vibrante, et S. Merhar, tendu, funèbre : un duo magnifique, trouble et torturé, à fleur de peau. » Le JDD
« Vénéneux et magnétique ! L’un des derniers sujets tabous de notre société, l’inceste, traité avec élégance et parfois même un humour salvateur. Impeccablement dirigés par leur metteur en scène, les comédiens nous entraînent dans un poignant pas de deux, dont on sort inévitablement troublés. Définitivement séduits, aussi. » Pariscope
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