Antonio, ne pouvant rembourser une dette contractée auprès de l'usurier Shylock pour le compte de son ami Bassanio se voit condamné, en vertu du contrat qu'il a signé, à ce qu'une livre de chair soit prélevée de son corps. La pièce polémique de Shakespeare.
Antonio, un riche marchand de Venise, décide d'emprunter trois mille ducats à l'usurier juif Shylock afin d'aider son ami Bassanio à gagner Belmont où il espère faire la conquête de la belle et riche héritière Portia. Comme les autres prétendants, il doit se soumettre à l'épreuve que le père disparu de la jeune femme a imaginée, et choisir entre trois coffrets, d'or, d'argent, et de plomb. Mais, au moment où il l'emporte sur ses rivaux, il apprend qu'Antonio ne peut rembourser sa dette à Shylock qui exige qu'en vertu du contrat une livre de chair soit prélevée sur le corps de son débiteur. Mais l'habileté de Portia, déguisée en jeune avocat confond l'usurier et sauve Antonio. Shylock, ridiculisé, spolié et trahi par sa fille qui a rejoint le camp des Chrétiens, s'en va seul tandis que les jeunes gens, s'abandonnent à la félicité.
Le Marchand de Venise est une pièce de théâtre de William Shakespeare écrite en 1596. Classée comme comédie dans le premier infolio de 1623, elle partage certains aspects avec les autres comédies romantiques de l'auteur, mais trouve toute sa puissance dans des passages d'une grande intensité dramatique.
Bien au-delà de la comédie, c'est le portrait qui y est fait du juif Shylock qui prend le devant de la scène et suscite de nombreuses interrogations et des interprétations très diverses, les uns y voyant un souffre douleur, les autres un porte parole d'une communauté qui revendique un traitement humain.
Cette ambiguïté fait que la pièce est souvent considérée comme « la pièce à problèmes » de Shakespeare et ce malgré ses aspects de comédie romantique.
C'est d'ailleurs pourquoi, de nos jours, il est difficile de ne représenter la pièce que comme une comédie sur les jeux de l'amour. Le thème qui focalise toute l'attention aujourd'hui, c'est le " problème " juif. Alors, comment approcher le rôle de Shylock sans être taxé d'antisémitisme ? Car, si nous sommes face à une oeuvre forte et sensible, le souvenir de la Shoah, à la fois proche et lointain, la rend délicate à mettre en scène. Mais il est important de la replacer dans son contexte pour en apprécier toute la finesse et la subtilité.
La vraie force de la pièce, c'est de nous mettre face à des être humains et de montrer comment, quelle que soit leur religion, ils parviennent à s'entre-déchirer dans des situations démesurées et se transformer alors en animaux s'ils ne trouvent pas en eux une force qui les pousse à s'élever vers autre chose.
« Onirique, aérée et vivante, cette mise en scène de Pascal Faber nous permet en douceur mais profondément de saisir les ondes nuageuses que dégagent tous ces personnages. Un spectacle qui en nous faisant grâce de la démesure, donne libre cours aux spectateurs d’être touchés simplement par ces vagues réfléchissantes de la parole, à la portée de nos mirages, de nos humeurs les plus ordinaires, irrésolues ou fatidiques, et qui témoigne de l’intemporalité de Shakespeare, sinon de son actualité ! » Le Monde.fr
« Après avoir triomphé avec Marie Tudor, Pascal Faber adapte avec force et intelligence Le Marchand de Venise. Faber ne juge pas, il montre. La mise en scène privilégie les êtres humains sur les symboles religieux ou politiques. Le déchaînement des passions, la grandeur et la veulerie se retrouvent des deux côtés, Shylock et Antonio finissent côte à côte, sur une ligne d'égalité face au jugement de l'Histoire. En resserrant l'intrigue, en se concentrant sur le cœur du Marchand de Venise, cette adaptation privilégie le mouvement, les confrontations, les changements de registres. Cela va vite, c'est moderne, c'est Shakespeare aujourd'hui et maintenant. » Le JDD
« Immense Michel Papineschi ! L’ensemble de l’équipe artistique s’est placé avec bonheur au service de la pièce et des interprètes. Le plus bel hommage que l’on aurait pu imaginer à Shylock. » Les trois coups
« Au-delà de cette direction d’acteurs pleine de finesse, la mise en scène joue aussi sur une scénographie astucieuse qui détourne l’étroitesse du plateau. On découvre alors le tragique caché entre les lignes du texte, dans des jeux de pouvoirs pervers, qui mettent à mal les ressorts de la comédie. » Théâtrorama
« Tout est fluide et sans le moindre temps mort. D’un bout à l’autre du spectacle, on est emporté par l'énergie et l'enthousiasme des comédiens. » Pariscope
« Les classiques de la littérature vivent entre les mains de Pascal Faber. Sensibilité oblige, Pascal Faber et les comédiens ont, comme un seul homme, traduit les interlignes de la pièce avec la subtilité et l'intelligence des gens de scène qui savent anticiper l'intention avant de clamer le propos. Le Marchand de Venise de Pascal Faber réveille un théâtre de débat où l'homme est compressé dans un étau de points de vue divergents. » Théatrothèque
« Voilà du théâtre comme on l'aime :à la fois profond et flamboyant, grave et divertissant. Tout y est réussi : des costumes somptueux de Madeleine Lhopitallier à la lumière délicate de Sébastien Lanque, de la mise en scène précise et inspirée de Pascal Faber à l'interprétation impeccable d'une bande de comédiens formidables dont on sent la solidarité. » Froggy's delight
« Une joyeuse tragédie. Un grand Shylock. Le spectacle de Pascal Faber et de ses comédiens permet d’aimer tous les personnages et de poursuivre notre réflexion sur cette troublante tragi-comédie. » Gilles Costaz - Webthéâtre
« Une adaptation qui a su garder la violence du propos. Les comédiens sont de belle qualité. » Jean-Luc Jeener
« La partition théâtrale repose entièrement sur la prestation des six acteurs de la Compagnie 13 qui donnent magnifiquement vie aux protagonistes du récit. Magistral Michel Papineschi. Une pièce remarquable, une troupe de comédiens épatants. » BSC News
« Sur scène, les six comédiens, qui jouent chacun plusieurs rôles, sont d’une justesse et d’un talent incroyable. Sur scène, les six comédiens, qui jouent chacun plusieurs rôles, sont d’une justesse et d’un talent incroyable. . Une Pépite ! » L'étudiant autonome
« Comme le texte, la mise en scène est subtile et percutante, dans un décors sobre et des costumes séduisants. Il y a un parti pris cinématographique, renforcé par les éclairages et le choix du bouleversant chant hébraïque qui accompagne, en final, la prière de Shylock. Les acteurs sont parfaits, entre légèreté et gravité. » Culture Tops
« la Compagnie 13 parvient à présenter un spectacle simple et riche, vif et même édifiant. » Salon Littéraire
Le charme du Marchand de Venise est de proposer une galerie de personnages qui sont tous troubles et ambivalents, attachants et haïssables à la fois.
Tout au long de mon travail, j'ai repris à mon compte la note d'intention d'Eric-Emmanuel Schmitt dans son adaptation du texte de Shakespeare : « Le marchand de Venise porte toutes les tentations et toutes les tensions. Ses personnages sont des êtres humains avec toute leur complexité. C'est une pièce débat. Une pièce est quelque chose qui provoque. Le Théâtre à message est mort. Le Théâtre doit être un réveil matin de la pensée et des émotions. Ainsi, en sortant du Marchand de Venise on se pose simplement la question : qui a tort, qui a raison ? »
Pour aller dans ce sens, je me suis « limité » à raconter l'histoire écrite par Shakespeare, sans chercher à me poser en juge ou en avocat. Il me paraissait important que le débat se fasse, mais de lui-même, par le biais du spectateur, à la fin du spectacle. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai choisi de ne pas dater précisément l'époque dans laquelle se situe l'action, cherchant par là à préserver l'intemporalité du propos.
J'ai voulu confronter sur scène non pas un débat d'idées mais des êtres humains avec toutes leurs différences, leurs extrémités, leurs douleurs et concentrer mon point de vue sur l'histoire racontée par Shakespeare. Mais il est évident que le débat aura lieu, et c'est tant mieux.
« Dans le Marchand de Venise comme dans d'autres pièces de Shakespeare, l'ambiguïté est au centre de l'œuvre. Il y a des mises en regard et des jeux d’ironie : Shylock vu par les chrétiens, et les chrétiens vus par Shylock. Mais quel est le point de vue de Shakespeare ? Il n'y a pas de point de vue de Shakespeare. Il y a une pièce. » Jean-Michel Déprats
Pour ce bon moment ,merci encore,petit espace,personnages virevoltants et attachants,du théâtre quoi!!!! Joelle de Valence
Excellent spectacle! Si vous les avez manqué, ils seront au festival d'Avignon en juillet!
Nous avons passé un très bon moment. La troupe rend justice à Shakespeare et a un jeu tout en finesse.
les seconds rôles ne sont pas à la hauteur des premiers la mise en scène minimale convient très bien aux différents épisodes
Pour 8 Notes
Pour ce bon moment ,merci encore,petit espace,personnages virevoltants et attachants,du théâtre quoi!!!! Joelle de Valence
Excellent spectacle! Si vous les avez manqué, ils seront au festival d'Avignon en juillet!
Nous avons passé un très bon moment. La troupe rend justice à Shakespeare et a un jeu tout en finesse.
les seconds rôles ne sont pas à la hauteur des premiers la mise en scène minimale convient très bien aux différents épisodes
excellents acteurs
La pièce était sobre et bien montée, félicitations aux artistes !
J'y suis allé cet après-midi. Rien à redire à la mise en scène. Acteurs qui campent vraiment bien leurs personnages. Une pièce qui fait écho aux débats contemporains et qui illustre des sujets universels : l'amour, la vengeance, la tolérance, le matérialisme, l'espérance, la justice. Courez-y, ce sont les dernières !
Excellente représentation qui vaut largement le détour. Très belle troupe. Je vous souhaite réussite!
les comédiens, la mise en scène, tous excellents Denis & Agnès
je suis enthousiaste, et souhaite longue vie et succès au Lucernaire, qui avait déjà un grand prestige au temps de Laurent Tersieff et enchantait ma jeunesse
20 rue de la liberté 94102 Saint-Maur-des-Fossés
Voiture : prendre l’A4, sortie n°4 Joinville, Saint-Maur, et toujours tout droit, après Joinville, Bd Maurice Bertheaux, rue de la Varenne (à gauche après le lycée Berthelot), Bd Rabelais, avenue Foch et après le carrefour du 8 mai 45 à droite rue de la réunion et à gauche en suivant les panneaux.
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