Paris, 2020. Confrontation entre un commissaire et un journaliste qui refuse le masque : obligation légitime ou atteinte exagérée à la liberté ?
Dans l'espace public de l'été 2020, le port du masque sanitaire s'impose peu à peu, sous peine d'amende et de prison.
Le masque est devenu obligatoire dans les transports publics en mai, puis le 20 juillet dans les « espaces publics clos ». De grandes villes comme Toulouse, Marseille, ou Lille l'imposent peu à peu. A Paris, il est obligatoire dans toute la ville depuis le 28 août.
Pourtant au printemps, la porte-parole du gouvernement ou le ministre de la Santé rappelaient qu'il n'y avait pas de consensus scientifique concernant le port du masque, et que « [l'OMS] ne recommande pas le port du masque dans la population en général ». Le Premier Ministre déclarait même le 1er avril : « Il n'y a pas de preuve que le port du masque dans la population apportera un bénéfice. Ce serait plutôt le contraire, à cause d'une mauvaise utilisation ».
La pièce écrite au moment où le masque sanitaire est imposé aux parisiens, confronte un journaliste bien informé et un commissaire de police, courtois mais ferme, qui le rappelle à l'ordre.
Qui a raison ?
Avec subtilité, humour, et sans manichéisme, la pièce est un bel exemple de la fonction du théâtre : être « le miroir du monde » et enrichir la réflexion du spectateur, sans donner une réponse toute faite.
13, rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris