Le plaisir de rompre - Le pain de ménage

Paris 14e
du 11 avril au 27 mai 2000

Le plaisir de rompre - Le pain de ménage

CLASSIQUE Terminé

On est mariés, mais pas ensemble. On se plaît, on se séduit, on se grise de paroles, on se prend au jeu … et on rentre à la maison. Sommes-nous si différents aujourd'hui ? Deux petits bijoux d’humour, de lucidité, de cynisme et de tendresse.

Dans " Le Plaisir de rompre ", nous assistons à la fin d'une éducation sentimentale : Maurice quitte Blanche pour se marier, c'est sa dernière visite. Derrière l'anecdote, qui nous parle d'une époque révolue (une femme plus âgée après avoir assuré l'initiation de son jeune amant le pousse dans les bras d'une jeune femme afin qu'il l'épouse). Jules Renard analyse, décortique le thème de la séparation sans grandiloquence, bien loin de la tragédie, avec une pudeur et une lucidité qui nous parle d'aujourd'hui. Dans " Le Pain de ménage ", on est mariés, mais pas ensemble. On se plaît, on se séduit, on se grise de paroles, on se prend au jeu, et on rentre à la maison. Sommes-nous différents aujourd'hui ?
N'éprouvons-nous pas toujours les mêmes difficultés à nous parler, à nous comprendre ?
Et si nos mœurs ont changé, l'amour a-t-il progressé ou reste-t-il " la seule force résolument non progressiste du monde " ?
J'ai imaginé que le jeune homme du " Plaisir de rompre " et l'homme jeune du " Pain de ménage " étaient le même. D'une femme à l'autre, a t-il appris ? Et à quoi sert l'expérience ?
Le bonheur à deux est-il impossible ? Ne tournons-nous pas toujours autour des mêmes contradictions ? Y arriverons-nous un jour, et après quels reniements ? Il me semble que ces questions sont toujours d'actualité.
Il y a dans " Le Plaisir de rompre " et " Le Pain de ménage " une profondeur sous l'ironie apparente, une tendresse émue pour notre constante recherche d'un bonheur impossible qui nous amuse, nous bouleverse et nous apprend à ne rien prendre au tragique. A bon entendeur...

Nicolas Briançon.

La Presse

" Cela est joué avec une liberté, une finesse et une intelligence remarquables par Briançon lui-même, la douce et tendre Nicole Jamet et l‘exquise Marie Piton. Un e soirée de grande qualité " Le Figaro magazine

" Nicolas Briançon a excellemment exploité la finesse des situations et des dialogues dans une mise en scène délicate et subtile et compose brillamment le personnage de Maurice. Nicole Jamet et Marie Piton lui donnent la réplique avec beaucoup de talent. Ils sont tous les trois remarquables. Une très bonne surprise. " Spectacle Sélection

" Deux pirouettes enjouées de Jules Renard, finement troussées, allègrement interprétées… C’est pain bénit que le plaisir pris en compagnie de Monsieur Jules. " Le Canard Enchaîné

" Deux pièces en un acte. Deux petits bijoux pleins d’humour et de style, signés Jules Renard et joliment sertis par Nicolas Briançon… C’est un jeu de séduction irrésistible auquel Marie Piton et Nicolas Briançon s’adonnent avec bonheur " Le Parisien

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Théâtre 14

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Théâtre 14
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 27 mai 2000

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