Présentation
Living in the Sussex
Notes de mise en scène
Les personnages
Dans le Sussex, une épouse négligée et fantasque sadonne au libertinage
intensif dans la nostalgie dun amour perdu. Une comédie jubilatoire déguisée en
vaudeville baroque, qui renouvelle le genre avec brio. Un parfait hybride de Labiche et
des Robins des Bois. Un humour déjanté qui rappelle la grande époque des Nuls. Ajoutons
à ça l'audace et l'alacrité des chorégraphies, des mélodies entraînantes et un
comédien guitariste qui réussit la prouesse de faire chanter le public :
Il reste une pièce vive et fraîche, un sens de l'absurde parfaitement maîtrisé,
jusqu'à l'abracadabrante tombée des masques façon "Scoubidou", cerise sur le
gâteau de cet univers jubilatoire qui renouvelle le burlesque.
Cette lande déserte
Comme un cadeau du ciel
Manque un peu de vie, certes
mais si vous tendez l'oreille
Vous verrez là-bas au loin
Une vache, un mouton qui tremble
En plein été, sous le crachin
Cette vie qui nous ressemble
Living in the Sussex
Comment vous décrire
Notre vie dans le sussex
Nos joies, nos plaisirs
We're living in the sussex
Si nous avions du choisir
C'est toi que nous aurions choisi notre Sussex
Notre Sussex, notre Sussex...
Sagissant de lécriture de Karine De Demo, si scandée, si franche, aussi
peu naturaliste quil est possible mais tellement à lécoute de lair du
temps, sagissant de cette création explosive aux enjeux si chatouilleurs pour les
oreilles chastes et les pisses froids, il ny a pas dautres alternative que
succomber et se laisser bercer
Ou rejeter en bloc.
Travaillant avec elle depuis longtemps, jai connu des tranches, des paquets de
spectateurs pour le moins révoltés, voire simplement lassés de ce qui leur paraissait
si violemment vain. Ainsi en est-il toujours de ce qui nest jamais consensuel. Les
bravos de tous les autres (et les miens) ne mont pas consolé. Alors ici, jai
souhaité ruser. Je prends les supposés futurs détracteurs à contre-pied !
Je les embarque lentement, très lentement, dans une histoire au classicisme rassurant,
dans la chaleur de douces et pâles lumières, dans un Sussex dopérette aux
ambiances sonores " très travaillées " et aux costumes dun London de
dessin animé. Et je demande aux acteurs de lécoute et de la richesse. Un travail
de profondeur. Uniquement de profondeur. Et un peu de charme, cest vrai.
Lhistoire agit. La fiction creuse sournoisement son ravage à venir. Quelques
scènes ont ainsi caracolé et hop!, voilà le dialogue qui fait déjà des siennes.
Cest trop tard. Le rire de mes culs pincés sest imposé. Le piège sest
refermé !
Je ne donnerai pas les noms, mais je tiens les dossiers à la disposition de qui voudra Mes potes du métier remercient chaleureusement lauteur et son metteur pour les avoirs bluffés.Reste pour mieux présenter le meilleur, le pire et toutes les énormités musicales du monde, rien ne vaut un superbe emballage cadeau. Je laurai donc fait de toutes façons, même si je navais eu à convaincre personne. La pièce de Karine est un vrai cadeau. Voilà ce que je veux dire.
Pascal Assy ( Rolande/ Le cocu)
Il na pas son pareil pour se dandiner derrière sa guitare. Il ne lui
manque plus que le pas de deux et les claquettes pour tenter Broadway . Le seul problème
pour se mouvoir, le poids de ses cornes.
Karine de Demo ( Anunciade/ La libertine)
Jeune femme énergique, dont la fissure, est plus dangereuse que celle
dune centrale nucléaire, sa vie est joyeuse et sensuelle farandole, mais le poids
de son passé risque de la faire déraper.
Marc-Antoine Frédéric ( Ronald Junior/ Le malfrat)
Il joue aux cartes comme un maître, il chante comme un chanteur, pas de
doutes, cet homme est bien notre maître chanteur.
Laurence Lalanne ( Daphny/ La blanche colombe)
Jolie comme un coquelicot, fraîche comme un gardon, bref, la proie idéale
des couvents. Va-t-elle trouver lâme seur ?
Pascal Laurens ( Ramos/ Le valet).
Cet homme précieux à la mémoire indiscutable est bien un homme à tout
faire qui fort de son talent, sait mieux que personne déloger les poussières.
42, rue Pierre Fontaine 75009 Paris