Le temps d'un été

L'histoire  
Les personnages
Notes de Mise en scène
La Compagnie

• L'histoire

Elle est peintre ; il est modèle. Ils n'ont rien en commun, pas même la peinture! Ils vont se rencontrer, le temps d'un tableau, le temps d'un été.
Claude Monteil a imaginé de successives rencontres entre un peintre et son modèle et crée une relation qui glisse insidieusement dans le trouble et l'ambiguïté.

La situation de départ proposée à Claude Monteil, auteur lyonnais avec qui la compagnie travaille depuis trois ans était :
Rencontre(s) entre un peintre et son modèle
La force de l'écriture de Claude Monteil, c'est qu'elle suggère. Elle prend toute sa dimension dans le jeu d'acteur.

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• Les personnages

Les personnages ont du mal à s'exprimer, ce qui les pousse, l'un à peindre, l'autre à poser... ils ne le savent pas eux-mêmes! C'est leur corps et leur cœur qui parlent. Et comme ils sont très vite débordés par leurs émotions, ils nous font rire, ils nous touchent. Ils découvrent qu'ils se ressemblent malgré les apparences.

Ils ressentent intensément, plus qu'ils ne les verbalisent, la peur du vide, du néant qui les pousse à se jeter dans la vie avec passion, violence et dérision, la peur de la mort qui les incite à laisser une trace visible de leur passage sur terre, une preuve tangible de leur existence et fonder le secret espoir de vivre à tout jamais dans la Mémoire de l'homme. Mais de qui se souvient-on le plus? Du peintre ou du modèle? De Léonard de Vinci ou de la Joconde ? ... !

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• Notes de Mise en scène

Ce que nous privilégions dans cette création, c'est la relation. La relation entre un homme et une femme, un homme payé pour être regardé sans bouger, sans broncher et une femme qui parce qu'elle paie peut utiliser son image et le rendre beau ou laid, gai ou triste, provocateur ou soumis... selon son désir à elle.

Quitte à travailler sur cette relation privilégiée entre un peintre et son modèle , autant n'axer le spectacle que sur elle, la peinture n'étant qu'un prétexte à ces rencontres particulières. Pas de peinture, pas de chevalet, pas de toile !

L'action de peindre est matérialisée dans le corps de la peintre, dans ses émotions, dans l'expression de son regard. L'action de peindre se situe toujours au même endroit sur le plateau ; elle est soutenue par la lumière (de couleurs différentes selon les sensations de la peintre) envoyée sur un fond blanc. La musique sera aussi représentative des sentiments de la peintre.

Le décor, sur fond et côtés blancs, est uniquement composé d'un canapé.

La musique et la lumière sont d'une importance capitale : elles participent à la lisibilité du spectacle. Elles soutiennent ce que ressent la peintre lorsqu'elle peint.

Anne Pascale Paris

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• La Compagnie

Depuis sa création en 1996, Sol Y Sombra a monté 5 spectacles (dont Extérieur:Banc, Conversations après un enterrement, Surprise, Locataires), qui ont vu émergé puis se confirmer peu à peu le style et le parti-pris de la compagnie : un univers populaire, contemporain, surprenant, dynamique, vivant, mêlant les formes, où le rire naît du grave et vice et versa. Cette Compagnie racontent des histoires simples et chargées d'émotions. Ces histoires n'ont le mérite d'exister que parce qu'elles reposent sur des êtres uniques. Les spectacles de Sol Y sombra donnent en effet la part belle aux personnages. Mettre l'accent sur les moments où la vie des personnages basculent, suite à un événement, une rencontre..., et sur les possibilités qui s'offrent à eux de réagir, de comprendre, d'intégrer ces moments forts pour grandir, rebondir, avancer... c'est ce qui intéresse la Compagnie. L'acteur principal de son théâtre , c'est l'homme , dans ses passions, ses espoirs, ses défaites; dans la mise en lumière de ses étonnantes contradictions qui font de lui un être vivant.

La compagnie en saison...

Pour les saisons à venir, Sol Y sombra a choisi de créer un triptyque pour répondre à son désir d'explorer un thème sous trois axes différents. Pour son universalité, pour les multiples possibilités de déclinaisons qu'elle offre, pour son actualité, pour son lien évident avec les émotions et pour mille autres raisons encore, la mémoire s'est imposée.

Après avoir élaboré différentes problématiques inhérentes au sujet, la compagnie a demandé à des auteurs ou créateurs qu'elle défend de se pencher sur une de ces problématiques. Elle leur a proposé une situation propice à apporter quelques éléments de réponse à ces questions. A eux d'imaginer l'histoire, d'apporter un éclairage totalement subjectif à la thématique.

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