En indonésien, japonais, coréen et mandarin surtitré en français.
L’addiction du metteur en scène Ong Keng Sen envers le vieux roi shakespearien s’est manifestée pour la première fois en 1997, et depuis n’a cessé de le tenir, d’évoluer. Il confie que, plus il avance en âge, plus il se sent proche de cet homme pour qui rien ne vaut le bonheur de s’entendre dire qu’on l’aime. Il n’est donc pas question d’une lecture politique ou historique de cette œuvre universelle.
C’est d’ailleurs son universalité qui d’abord l’a retenu. La possibilité qu’elle offre de rapprocher les époques, de se prêter à toutes les cultures, d’Occident en Orient, des plus traditionnelles aux plus contemporaines. Si bien que, passant des rituels d’Asie ou d’ailleurs aux modernités d’ailleurs ou d’Asie, ce sont les arts de tous les temps qui se rencontrent là, pour un rêve de Lear, unique au monde.
Colette Godard
Texte fragments inspirés de Lear Rio Kishida & texte de Rahayu Supanggah, Kang Kwon Soon, Piterman.
31, rue des Abbesses 75018 Paris