Les Aveugles

Dans le cadre du Festival Départ d'Incendies.

• Fatalité prochaine

Un groupe d’aveugles égarés guette le retour de leur guide, celui qui doit les guérir, celui qui voit. Abandonnés sur une île, ils l’attendent inexorablement dans une forêt aux signes étrangement inquiétants. Épuisés, ils tentent de comprendre où ils se trouvent. La Nature, en vain, informe ces aveugles de la fatalité prochaine qui va s’abattre.

• La presse

« Travail remarquable, précis et parfaitement maîtrisé, Les Aveugles de Clara Koskas constituent une fusion parfaite entre fidélité à l'œuvre d’origine et modernité des propositions, à travers les emprunts aux techniques du masque, de la marionnette et du chant. » Zone Critique

« Avec une mise en scène au scalpel, l’art de l’illusion qu’est le théâtre trouve ici sa plus belle expression. » Onirik

« Tout dans le spectacle est d’une grande précision. Beau travail de lumières, superbe direction musicale, bande son remarquable, maquillages impressionnants. Clara Koskas avec un vrai travail sur l’esthétique a créé un spectacle puissant et envoûtant où l’attention a été portée au moindre détail. » Froggy's Delight

« Cet intéressant et saisissant spectacle offre l’occasion de se replonger dans le théâtre symboliste et dans ses références. » Arts Chipels

« D’une rigueur quasi absolue, le travail formel de Clara Koskas est impressionnant. Elle nous met en présence d’un théâtre qui emprunte autant à la tradition japonaise du Butô qui sonde les douleurs profondes de l’âme humaine qu’à celle de l’absurde beckettien ou même du « théâtre de la mort » de Tadeusz Kantor. » SNES EDU

« Un tableau d’une beauté tragique et angoissante sublime. » STYX

« La metteuse en scène, Clara Koskas, cherche à inviter le spectateur dans un endroit inattendu et inconnu de lui-même. » Je vais au Théâtre

• À propos

Raconter ce que l’auteur appelle « le tragique quotidien ». Une nécessité pour nous d’offrir un espace distendu, hors du temps, pour plonger dans l’univers où le silence règne en maître mot. Un besoin de créer un espace en dehors de cette quotidienneté qui déshumanise pour que l’on puisse « peut-être entendre autre chose » comme le disait Claude Régy.

C’est le récit macabre et effrayant de l’Homme face à la Mort. La mort a toujours fasciné les cultures de toutes les époques. C’est une puissance indétrônable que nous rencontrerons tous. Elle nous ramène à notre tragique condition humaine. L’histoire mystique de cette horde d’aveugles pourrait même être une fable dont la morale lugubre serait prononcée par la Nature, la Mort, Dieu, ou quelque autre puissance qui nous dépasse. Elle nous confierait ce constat ultime : « Pauvres générations humaines, je ne vois en vous qu’un néant. ».