Sur le Vieux-Port de Marseille, en 1939, alors que les rumeurs de guerre font rage, Angèle est prise aux Beaux-Arts de Paris. Sauf qu'elle se retrouve face à un choix cornélien : tenter l'aventure de femme libre ou suivre son devoir : se marier et sauver l'épicerie de son père.
Le 3 septembre 1939, Angèle Auger reçoit une lettre de Paris, elle a été acceptée aux Beaux-Arts de Paris. Sur ce banc du Vieux-port, face à la Bonne Mère, où elle s'évade habituellement pour peindre, elle se confie à Faustine, la doyenne du quartier : Angèle, le sait, elle ne pourra pas partir. Et pour cause, elle a un destin tout tracé ici : se marier avec un bon parti pour reprendre l'épicerie de son père décédé il y'a quelques années, qui est en train de tomber en banqueroute.
Mais sur ce banc, une autre personne a l'habitude de se recueillir, c'est Jean-Louis Margaillan, toujours suivi de près par sa sœur Magalie et son ami Emile. Lui, n'a pas été pris aux Beaux-Arts de Paris. Les deux jeunes gens vont se rencontrer par hasard au milieu de leur propre douleur, et sans le savoir, vont bouleverser leur destin respectif.
Sauf que... quelque chose de plus grave inquiète le jeune Emile Maurel : le IIIème Reich vient d'envahir la Pologne, une guerre viendra très prochainement bouleverser leur vie et mettre à mal leurs ambitions de destins meilleurs...
Ah t'es toi Marseille (que Colette Renard me pardonne), je t'aime si fort… et j'ai bien entendu les voiles des bateaux claquer au vent du port et tous tes prénoms… Petite Angèle au jeu si sensible et si juste, Bastien touchant dans sa gaucherie… Jean Louis doit travailler encore sa diction… Une pièce touchante et des jeunes comédiennes et comédiens qui sont pleinement investis malgré quelques petites faiblesses ou excès pour certain(ne)s. L'histoire se laisse suivre avec beaucoup d'intérêt, elle est souvent triste Peuchère mais réserve des moments très méditerranéens. La condition des femmes, l'approche de la guerre, et les Arts pour combattre… aller jusqu'au bout de ses rêves… tout au bout de ses rêves. C'était la dernière au Laurette c'était pourtant bien. Bravo à toutes et tous.
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Ah t'es toi Marseille (que Colette Renard me pardonne), je t'aime si fort… et j'ai bien entendu les voiles des bateaux claquer au vent du port et tous tes prénoms… Petite Angèle au jeu si sensible et si juste, Bastien touchant dans sa gaucherie… Jean Louis doit travailler encore sa diction… Une pièce touchante et des jeunes comédiennes et comédiens qui sont pleinement investis malgré quelques petites faiblesses ou excès pour certain(ne)s. L'histoire se laisse suivre avec beaucoup d'intérêt, elle est souvent triste Peuchère mais réserve des moments très méditerranéens. La condition des femmes, l'approche de la guerre, et les Arts pour combattre… aller jusqu'au bout de ses rêves… tout au bout de ses rêves. C'était la dernière au Laurette c'était pourtant bien. Bravo à toutes et tous.
36, rue Bichat 75010 Paris