Walk
Solo extrait de La Pieuvre
Noon
Trois soirées consacrées à de jeunes chorégraphes.
Chorégraphie : Laurence Marthouret
Interprétation : Heidi Duming
Walk (pour une danseuse et une musicienne) : Le projet consiste à associer lécriture chorégraphique et lécriture musicale dès la conception de luvre.
Tout se passe sur le dessin dun carré de 3 mètres sur 3 environ. Elle avance, toujours face à sa direction, sur ce carré, dans une marche, seul mode de déplacement. Chaque pas est indispensable, précieux, nous ne sommes pas dans une profusion de mouvements mais au contraire chaque élément construit tout lensemble. Prendre en compte le sens profond de la marche, son symbolisme : il ny a pas de retour possible, tout se passe devant, en avant, ce qui est derrière est derrière Equilibre entre le haut et le bas du corps, entre le côté droit et le côté gauche, unification du corps entier dans un même désir, un même élan : aller.
Chorégraphie et Interprétation : Nathalie Pubelier
« La Pieuvre » est une pièce avec en première partie un solo de 15’ et un trio de 35’. Dans ce solo, ébauché sous forme de « trace » dans la dernière création Thetys, je recherche la matière corporelle qui me permet d’aborder le mouvement continu. « Toute la matière compact de l’os aurait disparu et serait remplacée par les amas de cellules gorgées d’eau ». Cette recherche me permet d’aborder l’état de fluidité dissocié que l’on retrouvera dans le trio de « La Pieuvre » : un parallèle entre ce mouvement continu et le temps qui coule dans nos cellules.
Chorégraphie et Interprétation : Erika Zueneli
Dans luvre de Hopper, la fenêtre (tout comme lil, le vide, la vague, le silence, le labyrinthe, la fuite) est un dénominateur commun de linteraction illusoire entre le persécuté et le témoin ( ) . En même temps, Hopper a atteint dans ses tableaux une forme de neutralité qui les laisse ouverts à beaucoup de lecteurs en fonction des « possibilités » du spectateur.
Bryan ODoherty.
Une attente un mouvement en attente, une solitude concentrée sur lintérieur, plongée dans une concentration qui a oublié le sujet de sa pensée ; Une pensée qui maintenant tourne obsessionnellement sur elle-même et dont le tourbillon se propage dans le corps Un corps absent et pourtant concrètement présent, vibrant à vide, présent juste comme témoin de soi-même.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris