Pour la première fois au théâtre, Les Carnets d’Albert Camus. Écrits entre mai 1935 et décembre 1959, ils furent publiés de manière posthume d’abord par sa femme puis par sa fille Catherine. Entre journal de travail et journal intime, c’est le combat héroïque et acharné d’un homme, l’un de nos plus beaux écrivains face à la machine inexorable des jours. Un Camus curieux de tout, épris de beauté et d’harmonie y livrant ses blessures, ses colères, ses désires et sa croyance dans le pouvoir de l’écriture.
L’empreinte de la pensée et de la conscience en action d’Albert Camus. Celle d’un homme fragile et combatif s’efforçant d’être heureux, amoureux de la beauté du monde.
« Ce qu'on aime franchement dans cette représentation, où l'acteur prête son corps et sa voix à l'auteur plus qu'il ne cherche à le mimer, c'est cet autoportrait sans complaisance, donc parfois déplaisant et même antipathique, qui s'exquisse sur la scène. » Télérama sortir TT
« L’un des grands succès du Festival d’Avignon ! » Le Point
« Un récit délicat » Le Figaro
« On conseille ! » France Inter
Après cette expérience extraordinairement marquante de ces quatre années de tournée, tant en France qu’à l’étranger de la version primitive, (pièce de jeunesse et pourtant testamentaire - celle de 1941 - de notre Caligula créé à Paris au Théâtre de L’Athénée-Louis Jouvet en 2010 que j’ai mis en scène avec Bruno Putzulu dans le rôle-titre), j’ai décidé de poursuivre en solitaire mon chemin avec Albert Camus en visitant ses carnets : vingt-quatre années de la vie d’un écrivain et l’exacte moitié de sa vie d’homme consigné presque innocemment dans neuf cahiers bleus d’écolier.
Nul auteur, que je n’ai joué comme acteur ou que je n’ai tenté de mettre en corps et en mouvements comme metteur en scène, ne m’avait avant lui autant marqué, par sa présence vibrante derrière chacun de ses mots, derrière chaque image pleine de ce qu’il est et dont je partage parfois involontairement le secret. C’est bien pour cette raison et d’autres encore qui m’échappent que j’ai désiré ne pas lâcher cette main, ne pas tourner le dos à cette silhouette qui m’est devenue si familière, presque amicale et qui, dans le même temps, me souffle tant de mystères qui resteront heureusement en l’état.
Nombre de fragments font allusion à son anarchie profonde, à son « désordre affreux », nous sommes là au coeur du chaos d’un homme et au centre de la fabrique d’une oeuvre qui, par la simplicité de sa tension vers lui-même et vers l’autre, a tant modifié la littérature mondiale et les lecteurs. Il s’entretient avec sa solitude, se esure à la tuberculose, sa maladie qui lui enseigne étrangement la valeur du temps. Il la moque avec un humour noir dévastateur ou la fustige et bien sûr la redoute, cette épée de Damoclès qui se balance ironiquement au-dessus de sa tête depuis ses dix-sept ans.
Le jeu engagé de l'acteur et le choix significatif des extraits nous mettent en contact direct avec la flamme intense qui parcourt ces carnets philosophiques et poétiques, toujours profondément humains ; la mise en scène (photographies, allusions sonores) dévoile en creux un paysage intérieur et l'ombre d'un homme éminemment proche et fraternel. Une vraie et magnifique rencontre.
Ce n'est pas du tout ma vision de Camus, à la fois un personnage méditerranéen avant tout alors que l'acteur ne correspond pas à ce profil De plus le choix des textes ne me convainc pas et le jeu de l'acteur peu enthousiasmant De plus la mise en scene est bien pauvre et l'utilisation de l'espace quasi inexistante
belle performance, un acteur excellent, une mise en scène au millimètre près, jusqu'au 4 petits cailloux dépassant du rectangle. Un texte porteur, permettant une attention soutenue qui nous rapproche encore de Camus. Encore bravo à l'acteur.
Les carnets de Camus dévoilent un personnage torturé et angoissé par la mort qui le hante. Malgré la performance de l’acteur le texte se prête davantage à la lecture qu’à l’écoute ce qui rend l’exerci encore plus remarquable.
Pour 4 Notes
Le jeu engagé de l'acteur et le choix significatif des extraits nous mettent en contact direct avec la flamme intense qui parcourt ces carnets philosophiques et poétiques, toujours profondément humains ; la mise en scène (photographies, allusions sonores) dévoile en creux un paysage intérieur et l'ombre d'un homme éminemment proche et fraternel. Une vraie et magnifique rencontre.
Ce n'est pas du tout ma vision de Camus, à la fois un personnage méditerranéen avant tout alors que l'acteur ne correspond pas à ce profil De plus le choix des textes ne me convainc pas et le jeu de l'acteur peu enthousiasmant De plus la mise en scene est bien pauvre et l'utilisation de l'espace quasi inexistante
belle performance, un acteur excellent, une mise en scène au millimètre près, jusqu'au 4 petits cailloux dépassant du rectangle. Un texte porteur, permettant une attention soutenue qui nous rapproche encore de Camus. Encore bravo à l'acteur.
Les carnets de Camus dévoilent un personnage torturé et angoissé par la mort qui le hante. Malgré la performance de l’acteur le texte se prête davantage à la lecture qu’à l’écoute ce qui rend l’exerci encore plus remarquable.
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris