Les étés de la danse de Paris 2011 - Miami City Ballet

du 6 au 23 juillet 2011

Les étés de la danse de Paris 2011 - Miami City Ballet

  • De : Jerome Robbins, George Balanchine, Edward Villella, Twyla Tharp, Paul Taylor, Christopher Wheeldon
  • Avec : Tricia Albertson, Katia Carranza, Mary Carmen Catoya, Jeanette Delgado, Patricia Delgado, Isanusi Garcia-Rodriguez, Carlos Miguel Guerra, Jennifer Carlynn Kronenberg, Renato Penteado, Reyneris Reyes, Yann Trividic, Haiyan Wu, Didier Bramaz, Yang Zou, Renan Cerdeiro, Jennifer Lauren, Callie Manning, Marc Spielberger
Les étés de la danse accueillent pour la première fois en France le Miami City Ballet. Tout au long du mois de juillet, sur la scène du Châtelet, cette compagnie vous propose de découvrir les plus grandes chorégraphies de George Balanchine à Twyla Tharp, avec un programme différent chaque soir.

Un festival dédié à la danse
Une programmation internationale
Le Miami City Ballet, la compagnie invitée en 2011
17 représentations, 17 programmes différents
Le programme
Détail des spectacles

  • Un festival dédié à la danse

La danse classique et contemporaine fait partie du rayonnement culturel de la capitale. Elle y a ses traditions, ses représentants d’excellence et un public d’amateurs très fidèles, curieux de toutes les formes d’expression. Les rendez-vous des Etés de la Danse contribuent à enrichir cet art dans lequel Paris bénéficie d’une légitimité incontestée. Initié en juillet 2005, le Festival s’est imposé comme le grand rendez-vous chorégraphique de l’été, période où se terminent les saisons dans les autres grandes salles parisiennes. Les propositions de spectacles sont rares alors que le public est là : touristes, provinciaux et parisiens disposés à profiter des longues soirées d’été.

  • Une programmation internationale

Le concept est simple : inviter chaque année une compagnie de notoriété internationale, ou un chorégraphe de premier plan, ou encore un interprète exceptionnel dans un lieu emblématique et prestigieux de la capitale, pouvant accueillir un large public (les Archives Nationales, le Grand Palais, le Théâtre du Châtelet, le Théâtre de la Ville). Une telle programmation est garante de spectacles de qualité et offre au public l’occasion de revoir ou découvrir des corps de ballets et des solistes de réputation internationale, de confronter des modes d’expression.

Chaque compagnie est porteuse de son histoire, de sa gestuelle, riche de talents qui s’expriment dans une large gamme de répertoires. Dans la version « compagnie », la programmation comporte trois types de spectacles en alternance : des chorégraphies emblématiques de la compagnie, une création, un grand ballet du répertoire. Dans la version « chorégraphe et interprète », la ligne directrice consiste dans la présentation de plusieurs œuvres, chacune représentative d’un moment du parcours de l’artiste invité.

  • Le Miami City Ballet, la compagnie invitée en 2011

C’est l’une des plus importantes compagnies de ballet des Etats-Unis, après le New York City Ballet et l’American Ballet Theatre. La compagnie réside au sud de la Floride, étendant ses activités sur quatre comtés (Broward, Miami-Dade, Palm Beach et Collier). Créée en 1986, elle est composée d’une cinquantaine de danseurs d’origine internationale, venant des États-Unis, d’Amérique du Sud (Brésil, Mexique, Vénézuela), de Cuba (Miami a accueilli de nombreux cubains émigrés), de France, d’Allemagne, et de Chine. Son directeur-fondateur, Edward Villella, est un des plus grands danseurs américains, célèbre pour avoir fait partie du New York City Ballet (1957-1975), où il a excellé dans l’interprétation des œuvres de George Balanchine et de Jerome Robbins.

Le répertoire du Miami City Ballet comprend, outre les « classiques », les principaux ballets de Balanchine et des moins connus comme Square Dance. A cela s’ajoutent des œuvres de Jerome Robbins, ainsi que des ballets de Frederick Ashton, Paul Taylor, Twyla Tharp et Christopher Wheeldon. Edward Villella a également créé pour sa compagnie son premier ballet en quatre actes : The Neighborhood Ballroom (2003).

Le Miami City Ballet possède sa propre école de danse depuis 1993, dirigée par Linda Carbonetto Villella. Aujourd’hui, nombreux sont les danseurs de la compagnie qui suivent la formation de l’école. Depuis janvier 2000, la compagnie possède ses propres locaux à Miami Beach : huit studios dont deux peuvent recevoir du public (animations, répétitions publiques), et aussi des ateliers de costumes et les bureaux administratifs.

C’est la première fois que la compagnie dansera à Paris, programmée par Les Etés de la Danse.

  • 17 représentations, 17 programmes différents

Chacune des 17 représentations du Miami City Ballet proposera, à l'américaine, un programme différent, comportant au moins un ou deux ballets de Balanchine et d’autres œuvres du répertoire actuel de la compagnie, notamment des américains Jerome Robbins, Paul Taylor et Twyla Tharp, ainsi que du chorégraphe anglais Christopher Wheeldon.

Dans les ballets de George Balanchine qui seront présentés (8 au total), on pourra voir Square Dance et Ballet Imperial, peu donnés en France. A côté de Theme and Variations, The Four Temperaments/Les quatre Tempéraments, Symphony in Three Movements que l’on peut considérer comme « abstraits » et très représentatifs du langage balanchinien (« néo-classique » inventif, fondu dans la musique), une pièce rare, plus narrative et dramatique, comme La Valse, et deux divertissements enjoués : Tarantella (pas de deux) et Western Symphony, évoquant l’univers du Far West.

Edward Villella – un des interprètes préférés de Jerome Robbins – a choisi deux œuvres intimistes qui explorent le cheminement du sentiment amoureux : si Afternoon of a Faun revisite le Faune de Nijinski, dans In the Night, le chorégraphe se laisse guider par la musique de Chopin pour traduire, avec subtilité, les méandres de l’âme.

La danse américaine s’est largement ouverte au mélange des genres, et Twyla Tharp se montre particulièrement habile à juxtaposer le classique et le jazz, les baskets et les pointes dans le jubilatoire In the Upper Room, tout comme elle sait nous charmer avec les chansons du célèbre « crooner », dans l’élégant Nine Sinatra Songs.

Dans le récent Promethean Fire, Paul Taylor, figure historique et toujours vivante de la « modern dance », exprime, avec gravité et lyrisme (sur des musiques de Bach), la douleur collective ressentie après les évènements du 11 septembre.

Quant au jeune britannique Christopher Wheeldon, il a écrit avec Liturgy un duo passionné.

  • Le programme

Mercredi 6 juillet : Soirée d’ouverture - En hommage à George Balanchine et Jerome Robbins :
Symphony in Three Movements (Balanchine - Stravinsky)
Afternoon of a Faun (Robbins - Debussy)
Tarantella (Balanchine - Gottschalk)
Ballet Imperial (Balanchine -Tchaikovski )

Jeudi 7 juillet  :
Square Dance (Balanchine - Corelli/Vivaldi)
La Valse (Balanchine - Ravel)
In the Upper Room (Tharp - Glass)

Vendredi 8 juillet  :
Square Dance (Balanchine - Corelli/Vivaldi)
La Valse (Balanchine - Ravel)
Symphony in Three Movements (Balanchine - Stravinsky)

Samedi 9 juillet  :
Square Dance (Balanchine - Corelli/Vivaldi)
The Four Temperaments / Les quatre Tempéraments (Balanchine - Hindemith)
In the Upper Room (Tharp - Glass)

Mardi 12 juillet  :
The Four Temperaments / Les quatre Tempéraments (Balanchine -Hindemith)
Promethean Fire (Taylor - Bach)
Theme and Variations (Balanchine - Tchaikovski)

Mercredi 13 juillet  :
The Four Temperaments / Les quatre Tempéraments (Balanchine - Hindemith)
La Valse (Balanchine - Ravel)
Western Symphony (Balanchine - Kay)

Jeudi 14 juillet  :
La Valse (Balanchine - Ravel)
In the Night (Robbins - Chopin)
Symphony in Three Movements (Balanchine - Stravinsky)

Vendredi 15 juillet  :
Theme and Variations (Balanchine - Tchaikovski)
Promethean Fire (Taylor - Bach)
Nine Sinatra Songs (Tharp - Arlen/Mercer/Cahn)

Samedi 16 juillet  :
Square Dance (Balanchine - Corelli/Vivaldi)
In the Night (Robbins - Chopin)
Theme and Variations (Balanchine - Tchaikovski)

Samedi 16 juillet  :
The Four Temperaments/Les quatre Tempéraments (Balanchine - Hindemith)
Promethean Fire (Taylor - Bach)
Western Symphony (Balanchine - Kay)

Mardi 19 juillet  :
Nine Sinatra Songs (Tharp -Arlen/Mercer/Cahn)
Afternoon of a Faun (Robbins -Debussy)
Liturgy (Wheeldon - Pärt)
Ballet Imperial (Balanchine -Tchaikovski)

Mercredi 20 juillet :
Theme and Variations (Balanchine - Tchaikovski)
Promethean Fire (Taylor - Bach)
Nine Sinatra Songs (Tharp - Arlen/Mercer/Cahn)

Jeudi 21 juillet  :
Theme and Variations (Balanchine - Tchaikovski)
In the Night (Robbins - Chopin)
In the Upper Room (Tharp - Glass)

Vendredi 22 juillet  :
Western Symphony (Balanchine - Kay)
In the Night (Robbins - Chopin)
In the Upper Room (Tharp - Glass)

Samedi 23 juillet :
Western Symphony (Balanchine - Kay)
Afternoon of a Faun (Robbins - Debussy)
Liturgy (Wheeldon - Pärt)
Nine Sinatra Songs (Tharp - Arlen/Mercer/Cahn)

Samedi 23 juillet  :
Square Dance (Balanchine - Corelli/Vivaldi)
Afternoon of a Faun (Robbins - Debussy)
Liturgy (Wheeldon - Pärt)
Ballet Imperial (Balanchine - Tchaikovski)

Programme sous réserve de modifications.

  • Détail des spectacles

Afternoon of a Faun : C’est en regardant Edward Villella qui s’entraînait, que Jerome Robbins, à travers les vitres du studio de danse, eut l’idée de transposer le Faune de Nijinski : un danseur et une danseuse s’exercent en se regardant dans le miroir de la salle de répétition, que le public est censé représenter. Chorégraphie : Jerome Robbins, Musique : Claude Debussy (Prélude à l’après-midi d’un faune).

Ballet Imperial et Theme and Variations : Ces deux ballets évoquent les fastes de Saint-Pétersbourg dans l’ancienne Russie et rendent hommage à Marius Petipa, déployant des guirlandes de danseurs, formant des lignes, défaisant des ensembles, les atomisant en plusieurs petits groupes.

In the Night : Trois couples aux différentes étapes de leur relation : les émois de la jeunesse, l’épanouissement dans la maturité, et la passion dévastatrice. Chorégraphie : Jerome Robbins, Musique : Frédéric Chopin (Nocturnes opus 27 n°1, opus 55 n°1 et 2, opus 9 n°2).

In the Upper Room  : Les danseurs, déferlant par vagues successives, déclinent à toute allure l’inventaire des mouvements du corps, sollicités par la technique classique et/ou jazz. Ils sont comme les formes graphiques rouges, noires et blanches, surgissant du brouillard pour s’y dissoudre par deux, par trois, par groupes entiers, de façon incessante et irrésistible, sur la musique obsédante de Philip Glass. Chorégraphie : Twyla Tharp, Musique originale : Philip Glass.

Liturgy (Pas de deux)  : Christopher Wheeldon fait preuve d’invention dans l’écriture de ce pas de deux résolument néo-classique. Chorégraphie : Christopher Wheeldon, Musique : Arvo Pärt (Fratres).

Nine Sinatra Songs  : Avec esprit et chic, Twyla Tharp met en scène sept couples, en smokings et robes du soir, incarnant les différentes étapes d’une relation amoureuse. Chorégraphie : Twyla Tharp, Musique : Chansons interprétées par Frank Sinatra.

Promethean Fire : Première en France, ce cérémonial lyrique (sur des musiques de Bach), inspiré des évènements du 11 septembre, dans un style puissant et une gestuelle à la Martha Graham, exprime avec force une immense douleur ressentie collectivement. Chorégraphie : Paul Taylor, Musique : Jean-Sébastien Bach (trois pièces pour clavier orchestrées par Leopold Stokowski).

Les Quatre Tempéraments, Square Dance, Symphony in Three Movements : Ces trois ballets relèvent plutôt de la tendance « moderniste » de Balanchine, recherchant le dépouillement et la simplicité, dans des ballets « en noir et blanc », presque graphiques, présentant sur un plateau nu les danseurs en tenue de répétition (justaucorps noirs ou blancs pour les filles, T-shirts blancs/collants noirs et petites chaussettes blanches pour les garçons) se détachant sur un fond clair.

Tarantella (Pas de deux) et Western Symphony : Le goût pour la fête et le folklore chez Balanchine se retrouvent dans Tarantella, pas de deux virtuose à la manière de Bournonville, chorégraphe romantique amoureux de Naples et dans Western Symphony où la Country Dance et ses quadrilles sont revus par des cow-boys faisant des entrechats et des girls de saloon se déhanchant sur pointes.

La Valse : La Valse est un des quelques ballets de Balanchine à raconter une « histoire », teintée - ici - de fantastique. Une salle de bal au coeur de l’Europe Centrale, dans l’atmosphère décadente des années 30 : tour à tour fondu dans la masse, ou se détachant, chaque couple révèle une histoire personnelle… Quand apparaît une femme sombre et mystérieuse.

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Spectacle terminé depuis le samedi 23 juillet 2011

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